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L’ex-informatrice de WikiLeaks Chelsea Manning libérée de prison

L’ex-analyste militaire était attendue, vendredi, devant un juge d’un tribunal de Virginie pour répondre d’un refus de témoigner dans une enquête sur WikiLeaks.

Le Monde avec AP

Publié le 12 mars 2020 à 23h22, modifié le 13 mars 2020 à 07h20

Temps de Lecture 1 min.

Chelsea Manning devant le tribunal d’Alexandria (Virginie), en mai 2019.

Un juge a ordonné, jeudi 12 mars, la libération de l’ex-informatrice de WikiLeaks Chelsea Manning qui, la veille, avait tenté de se suicider depuis la prison d’Alexandria, en Virginie, où elle était détenue depuis un an en raison de son refus de témoigner devant un grand jury.

Ce grand jury ayant été dissous mercredi, « le tribunal considère que la comparution de Mme Manning n’est plus nécessaire et que son maintien en détention ne répond plus à un objectif de coercition », a décidé le juge Anthony Trenga. Le shérif du comté d’Alexandria a confirmé plus tard dans la soirée qu’elle avait été libérée.

En revanche, les pénalités financières qui avaient été fixées pour la forcer à témoigner sur WikiLeaks et son fondateur, Julian Assange, restent valables et elle devra payer 256 000 dollars (229 000 euros) d’amendes, a ajouté le juge.

Peine commuée par Obama

Après sa tentative de suicide, mercredi, Chelsea Manning, 32 ans, avait été transférée à l’hôpital, selon son groupe de soutien.

En 2010, le soldat Manning avait fait fuiter plus de 700 000 documents confidentiels ayant trait aux guerres d’Irak et d’Afghanistan, dont plus de 250 000 câbles diplomatiques qui avaient plongé les Etats-Unis dans l’embarras.

L’ex-analyste du renseignement avait été condamnée en 2013 à trente-cinq ans de prison par une cour martiale, mais sa peine avait été commuée par le président Barack Obama. Elle avait été libérée en mai 2017 après sept ans de prison.

De nouveau incarcérée en 2019

En mars 2019, elle avait de nouveau été incarcérée parce qu’elle refusait de témoigner à propos de Julian Assange devant un grand jury. « Ils veulent me poser des questions auxquelles j’ai déjà répondu » lors de mon procès, avait-elle expliqué, en dénonçant une procédure « opaque » uniquement destinée, selon elle, à la renvoyer derrière les barreaux.

Détenu au Royaume-Uni, Julian Assange s’oppose à la demande d’extradition formulée par les Etats-Unis, qui veulent le juger pour espionnage. Les autorités américaines soutiennent qu’il a sollicité les documents auprès du soldat Manning et qu’il l’a aidé à déchiffrer un mot de passe, allant au-delà du rôle de journaliste.

Le Monde avec AP

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