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Le gouvernement demande par ailleurs désormais à tout foyer dont un membre présente les symptômes de contamination, température élevée ou toux persistante, de se mettre en quarantaine pendant 14 jours à domicile.
Un nombre de contaminations minoré en l'absence de test systématique
La réponse du gouvernement britannique, qui tranche avec les mesures radicales prises dans les pays voisins européens, vise à alléger la pression sur les services de santé et à favoriser l'émergence d'une «immunité collective». Elle a jusqu'ici été critiquée par des scientifiques qui la jugent trop timorée face à l'ampleur de la crise.
Le Royaume-Uni a enregistré en l'état 1543 cas positifs. 55 patients sont morts du Covid-19, soit 18 de plus en une journée, selon le dernier bilan fourni lundi par le ministre de la Santé Matt Hancock. Mais ce pays ne procède pas à des tests systématiques et le nombre des cas réels pourrait être bien plus élevé. «Sans action drastique, le nombre des cas pourrait doubler tous les cinq ou six jours», a averti Boris Johnson.
Le chef des services sanitaires Chris Whitty a, de son côté, promis que des tests seraient progressivement effectués sur une plus grande échelle.
Selon des documents révélés lundi par le Guardian, les services de santé britanniques estiment que jusqu'à 80% des Britanniques pourraient être contaminés, conduisant à près de huit millions d'hospitalisations, et l'épidémie pourrait durer un an. Ces documents «reflètent le scénario du pire, cela ne veut pas dire que c'est ce que nous attendons», a réagi un porte-parole du gouvernement.
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