Jacques de Molay, le dernier grand-maître des Templiers qui a inspiré "Assassin's Creed" ou le "Da Vinci Code"

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Jacques de Molay, le dernier grand-maître des Templiers qui a inspiré "Assassin's Creed" ou le "Da Vinci Code"

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L’interrogatoire de Jacque de Molay dans la Forteresse royale de Chinon, par Francois Richard Fleury
L’interrogatoire de Jacque de Molay dans la Forteresse royale de Chinon, par Francois Richard Fleury
- Wikimedia Commons

Aujourd’hui encore, Jacques de Molay fascine. Des "Rois maudits" à "Assassin's Creed" en passant par le "Da Vinci Code", son nom a été répandu dans le monde entier. Pourtant, s'il est ancré dans le mythe, il reste un inconnu célèbre, d’ordinaire déprécié, dont on ignore toute l'histoire. La voici.

Parmi les vingt-trois grands-maîtres qui se sont succédé à la tête de l’ordre du Temple entre 1120 et 1312, il est sans doute le seul dont le public conserve la mémoire. Les Rois maudits de Maurice Druon l’ont immortalisé et de récents supports, du Da Vinci Code à Assassin’s Creed, ont répandu son nom dans le monde entier. Pourtant, s’il est ancré dans le mythe, Jacques de Molay n’a guère captivé les historiens. Il est un "inconnu célèbre", d’ordinaire déprécié, sur lequel bien des incertitudes persistent jusque pour ses dates essentielles - sa naissance, son élection ou même sa mort. Les traces de son action, toutefois, sont loin d’être indigentes. Ce sont ces sources, étudiées de façon systématique et confrontées aux différentes mémoires existantes, qui offrent de jeter un nouvel éclairage sur le grand-maître : débarrassé des stéréotypes, Jacques de Molay peut enfin sortir de l’ombre.

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Philippe Josserand, maître de conférences habilité à diriger des recherches en histoire du Moyen Âge à l’Université de Nantes, auteur notamment de Jacques de Molay. Le dernier grand-maître des Templiers (Les Belles Lettres, 2019). 

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