Le repli solidaire

Après la Chine, l’Italie et l’Espagne, la France est confrontée à des mesures sanitaires sans précédent. Plutôt que la peur, c’est la charité peut-être qui naîtra de cette épreuve collective.
Aymeric Christensen
Publié le 18/03/2020 à 14h28, mis à jour le 18/03/2020 à 14h48 • Lecture 2 min.
MANU FERNANDEZ/AP/SIPA

MANU FERNANDEZ/AP/SIPA • MANU FERNANDEZ/AP/SIPA

L’heure est donc venue, après plus de deux mois passés à sous-estimer les risques de ce Covid-19 venu d’une Chine lointaine, de vivre ce confinement dont les autorités, à l’heure où nous écrivons ces lignes, se refusent encore à prononcer le nom. N’ayons pas peur de ces mots, néanmoins, et assumons-les, même s’ils viennent à première vue heurter nos valeurs et notre mode de vie : confinement, repli, isolement. Sans doute même sont-ils, mystérieusement, l’expression de ces valeurs dans le moment qui se présente à nous.

« Nous sommes en guerre », a martelé à six reprises le Président, lundi 16 mars. La guerre, pourtant, suppose un ennemi

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Article paru dans :

Le repli solidaire

Edition du 19 mars 2020 (N°3890)

par Boris Cyrulnik, Michela Marzano, Hugo Boris, David Le Breton et Anne Lécu

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