Ecrire avec Hölderlin

Friedrich Hölderlin, 1792 - F. K. Hiemer
Friedrich Hölderlin, 1792 - F. K. Hiemer
Friedrich Hölderlin, 1792 - F. K. Hiemer
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"La vague du coeur ne s'élèverait pas si magnifiquement en écume et ne deviendrait esprit si le vieux rocher du destin ne lui barrait la route." Friedrich Hölderlin

Avec

Avec Benoît Chantre, docteur ès lettres et éditeur, pour Le clocher de Tübingen (Grasset, 2019), essai dans lequel il revient sur la dernière partie de la vie d'un grand poète de langue allemande : De 1807 à 1843, les habitants d’une ville du Wurtemberg ont vu, matin et soir, un promeneur solitaire sortir de la maison d’un charpentier bâtie sur la tour du vieux rempart. Ils se sont habitués à cette figure qui bredouillait en marchant des bribes de français ou des vers grecs ou allemands. Certains, au début, vinrent lui rendre visite, comme on va voir «  un fauve tourner en cage  », puis ces visites s’estompèrent. Ce locataire s’appelait Friedrich Hölderlin...

Friedrich Hölderlin vers 1824, par JG Schreiner. Publié par Eduard Mörike dans le journal Freya.
Friedrich Hölderlin vers 1824, par JG Schreiner. Publié par Eduard Mörike dans le journal Freya.
- JG Schreiner

et John E. Jackson, poète, ancien professeur de littérature en Suisse, qui a consacré une vingtaine d'ouvrages critiques aux courants lyriques et théâtraux de la tradition européenne et publié aussi huit recueils de poèmes. Dans son dernier ouvrage, En dormant sur un cheval (Belles Lettres, 2019), où l'on croise notamment Hölderlin, il continue de s’interroger sur ce qu’est la poésie et de demander aux poètes de l’aider à mieux saisir les faits les plus simples de la vie, qui sont aussi les plus fondamentaux : l’amour, l’amitié, la tristesse, le sentiment du vide ou de l’absence comme aussi celui de la joie.

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