Coronavirus : un policier tire sur un automobiliste lors d'un contrôle dans le cadre du confinement

Dans les Alpes-Maritimes, un policier a fait usage de son arme après qu'un automobiliste lui a foncé dessus.
Dans les Alpes-Maritimes, un policier a fait usage de son arme après qu'un automobiliste lui a foncé dessus. © AFP
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avec AFP
Dimanche, à Cagnes-sur-Mer dans les Alpes-Maritimes, un automobilistes aurait refusé de se plier à un contrôle dans le cadre du confinement et aurait foncé sur un agent de police. Ce dernier aurait alors fait usage de son arme. Le conducteur a réussi à prendre la fuite, il était toujours recherché dans l'après-midi.

Un policier a tiré sur un automobiliste dimanche lors d'un contrôle routier pour veiller au respect des règles de confinement à Cagnes-sur-Mer dans les Alpes-Maritimes. Le conducteur a lancé son véhicule et fonçait sur l'agent de police, a indiqué le parquet de Grasse à l'AFP. Les faits se sont produits sur une grande artère de la ville, vers 10 heures, a précisé Fabienne Atzori, procureure de la République de Grasse, confirmant une information de Nice-Matin.

"Lors de ce contrôle, le conducteur s'est arrêté, a eu un bref échange avec un policier avant de démarrer subitement en se dirigeant vers un fonctionnaire de police, selon un témoin et la victime elle-même", relève Fabienne Atzori. "Selon le témoin, le policier risquait sa vie", note-t-elle. Le policier a fait alors usage de son arme, mais le conducteur est toutefois parvenu à s'enfuir. La magistrate a indiqué que l'automobiliste était toujours recherché en milieu de journée.

Des refus de se plier au confinement

"Ces éléments laissent à penser que le conducteur récalcitrant a commis un refus d'obtempérer et des violences volontaires avec arme contre personne dépositaire de l'autorité publique", indique la procureure, qui se dit "très préoccupée par ce type de comportements".

"Ils ne sont pas tous aussi graves, mais ils montrent que certaines personnes manifestent une opposition ferme à ce type de contrôles", remarque-t-elle, en soulignant qu'une personne avait déjà été jugée vendredi en comparution immédiate à Grasse pour s'être opposée à un contrôle et qu'une autre a été déférée hier pour les mêmes faits.