L'Île Moi : épisode • 4/4 du podcast Stendhal, la vie comme un roman

Marie-Henri Beyle, dit Stendhal (1783-1842), portrait exposé au Château de Versailles (1840) - Olof Johan Södermark (Source : Wiki)
Marie-Henri Beyle, dit Stendhal (1783-1842), portrait exposé au Château de Versailles (1840) - Olof Johan Södermark (Source : Wiki)
Marie-Henri Beyle, dit Stendhal (1783-1842), portrait exposé au Château de Versailles (1840) - Olof Johan Södermark (Source : Wiki)
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« L'écrivain ne doit pas raconter sa vie telle qu’il l’a vécue mais la vivre telle qu’il la racontera ». Cette formule d'André Gide s'applique parfaitement à l'auteur de "La Chartreuse de Parme", comme nous l'explique le grand spécialiste de son œuvre, Michel Crouzet.

Avec
  • Michel Crouzet Professeur émérite à l’université Paris-Sorbonne, spécialiste du Romantisme et de Stendhal

Michel Crouzet est professeur émérite de l'Université Paris IV - Sorbonne. Il est spécialiste du romantisme et de Stendhal en particulier. Il lui a consacré de nombreux ouvrages de référence, dont Quatre essais sur "Le Rouge et le Noir" (Eurédit, 2013, réédition), pour lequel il a obtenu le Grand Prix de la Critique de l’Académie française, 2008, ou plus récemment, Stendhal et le désenchantement du monde. Stendhal et l’Amérique, II, (Classiques Garnier, 2011).

Unir la vie et l’œuvre, pour Stendhal c'est possible parce qu'il n'y a pas de distinction. Il vit et il crée du même mouvement. On pourrait dire qu'il écrit son œuvre et qu'en même temps il écrit sa vie. Michel Crouzet

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Je comprends mieux Stendhal à partir de son œuvre dans la mesure où il faut d'abord partir de lui pour comprendre l’œuvre mais le retour se fait et c'est extrêmement rare dans la littérature : un homme dont l’œuvre soit exactement la figure de la vie. Michel Crouzet

Stendhal refuse l'aspect professionnel. Tout ce rôle qu'il définit c'est une négation de l'homme de lettres. L'homme de lettres renvoie à une profession fermée, à un métier. Il refuse la profession, c'est une forme de loisirs, de distraction. Chez lui, le travail ne se distingue plus du loisir. Michel Crouzet

A 15h55, Jacques Bonnaffé lit des poèmes de Werner Lambersy.

MUSIQUE GÉNÉRIQUE: Ouverture : Panama de The Avener (Capitol) Fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction)

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