Coronavirus : eau, déchet, électricité... ces services indispensables en ces temps de crise

En s'adaptant et en passant massivement par le biais du télétravail, Enedis poursuit ses activités malgré le confinement

En s'adaptant et en passant massivement par le biais du télétravail, Enedis poursuit ses activités malgré le confinement

Photo Enedis

Bien loin du secteur de la santé et beaucoup moins médiatisé pour l’heure, certaines activités demeurent essentielles, surtout durant cette période où des millions de Français sont confinés

En ces temps de confinement, seulement quelques secteurs d’activités, qualifiés d’"essentiels", sont autorisés à fonctionner. Coronavirus oblige, on pense en priorité à la santé. Mais des secteurs, pour l’heure moins "médiatisés" poursuivent voire accentuent leur activité.

La Société des Eaux de Marseille, spécialisée dans les services publics d’eau potable et d’assainissement, s’est ainsi adaptée à ce contexte si particulier. "Nous avons adopté un plan de continuité des activités pour continuer de fonctionner et nous nous concentrons sur nos missions essentielles. Pour ce faire, 22% de nos effectifs sont sur le terrain, 36% en télétravail et 40% sont en "réserve" et capables d’assurer la relève si nécessaire pour assurer la continuité de service", explique Marie-France Barbier, la directrice générale de la société. "L’organisation mise en place permet ainsi de fournir une eau d’une qualité irréprochable, ce qui est l’une de nos priorités", ajoute la dirigeante.

La bonne gestion des déchets ménagers

La Société des Eaux de Marseille est une filiale du groupe Veolia qui, lui-aussi, continue de mobiliser ses équipes sur le terrain pour maintenir et garantir ses services essentiels, auprès des populations comme des établissements de santé, dans toute la France et en particulier en Provence. C’est notamment le cas dans la gestion des déchets ménagers, qui est indispensable pour la santé de chacun, encore plus en cette période de pandémie de coronavirus.

"La période que nous vivons est sans précédent. Depuis le début de la crise, Veolia s’adapte et prend les mesures nécessaires. Et, dans les prochaines semaines, nous devrons continuer de nous adapter et faire preuve d’agilité afin de rester cohérents avec nos deux objectifs prioritaires : limiter la propagation du virus et maintenir nos services", affirme Antoine Frérot, le PDG du groupe Veolia.

Et de poursuivre : "notre responsabilité va plus loin que celles de beaucoup d’autres entreprises, car nous délivrons des services essentiels. Les clients comptent nous, les hôpitaux comptent sur nous, nous nous organisons pour cela."

Garantir les stocks et l’approvisionnement

De la même manière, Suez, et sa filiale Seramm sur le territoire marseillais, est resté mobilisé pour garantir la continuité de ses services essentiels auprès de ses clients ainsi que la protection de ses collaborateurs. Dans cette perspective, le groupe a pris différentes mesures, notamment des dispositions de protection des salariés dans le cadre de l’exercice de leur fonction ou le dédoublement des équipes sur certains sites.

Des mesures ont également été prises pour garantir les stocks, l’approvisionnement de matériels et de produits de traitement nécessaires aux activités opérationnelles et de services. "Suez a mis en place un dispositif mondial pour garantir la continuité de ses activités de services essentiels, l’eau et déchets, malgré le confinement", précise ainsi Bertrand Camus, le directeur général du groupe.

Continuité de la distribution d’électricité

Autre secteur d’activité restant plus que jamais mobilisé : l’électricité. Surtout avec le confinement des millions de Français.  la suite du passage en stade 3 du plan national de prévention et de lutte contre le Covid-19, l’ensemble des salariés d’Enedis mettent tout en œuvre afin d’assurer les missions essentielles qui permettent la continuité de la distribution de l’électricité, tout en protégeant la sécurité des personnes et des biens", explique ainsi Marianne Laigneau, la présidente du directoire du groupe, qui a mis en place une cellule de crise nationale depuis le 1er mars dernier, et qui a décidé de généraliser le télétravail pour les missions pouvant être réalisées à distance en début de semaine.