France Culture partenaire de "Sigmund Freud, un juif sans Dieu" sur ARTE

Publicité

France Culture partenaire de "Sigmund Freud, un juif sans Dieu" sur ARTE

Du 30 mars au 6 avril 2020
Sigmund Freud, un juif sans Dieu
Sigmund Freud, un juif sans Dieu
- Les Films d'Ici

Au travers d’images d’archives hypnotiques et en s’appuyant sur sa correspondance, David Teboul raconte un Freud intime. Un portrait touchant et un grand roman familial. Lundi 6 avril à 22h35 et dès le 30 mars sur arte.tv et sur franceculture.fr

France Culture est partenaire du documentaire "Sigmund Freud, un juif sans Dieu" diffusé sur ARTE le 6 avril et dès le mars 30 mars sur arte.tv
Un documentaire de David Teboul

Retrouvez la chronique d'Arnaud Laporte dans la newsletter Culture Maison le dimanche 5 avril.

Sigmund Freud, un juif sans Dieu
Sigmund Freud, un juif sans Dieu
- Les Films d'Ici

David Teboul réalise un portrait inédit de Sigmund Freud, où se confondent la vie intime de l’homme, l’histoire de ses idées et le combat d’une vie pour la psychanalyse.

Publicité

Plus de quatre-vingts ans après sa disparition le 23 septembre 1939 à Londres, Sigmund Freud hante encore le siècle nouveau, figure iconique et demi-dieu sans dieu. Pour évoquer l’homme, plus méconnu qu’il n’y paraît derrière la barbe taillée et le regard pénétrant du médecin viennois du 19 Berggasse, David Teboul a simplement choisi de faire entendre sa voix – et celle de ses proches –, au travers de sa correspondance, à laquelle ce grand épistolier consacrait quelque trois heures chaque jour. Dans ses lettres, cet enfant de la Mitteleuropa, né en 1856 à Freiberg en Moravie, se raconte avec une sensible élégance et délivre sa pensée, fluide et lumineuse, composant le portrait d’un homme et d’un penseur indissociablement liés. Lequel se donnera tout entier à l’œuvre d’une vie : la psychanalyse et l’essor de son mouvement, depuis le texte fondateur L’interprétation des rêves. Au fil de son récit, Sigmund Freud dévoile la construction de sa psyché, le rapport complexe au père, l’amour de la mère, l’éblouissement de l’enfant aussi, qui découvre, dans la Bible de Philippson, la saga égyptienne de Moïse, et la complicité sans faille avec sa fille Anna.

Le documentaire en avant-première

Réminiscences oniriques
En immersion dans son époque, le film invite au cœur de l'intimité de Freud, entre enthousiasmes et abattements, succès et échecs, amitiés intenses – de Wilhelm Fliess à Carl Gustav Jung et de Lou Andreas-Salomé à Marie Bonaparte – et déceptions. Il révèle aussi un père de famille aimant, que les femmes de sa vie, l’épouse Martha, mais surtout Anna, née avec la psychanalyse, cherchent à protéger. Déroulant un flux hypnotique d’archives – dont les rares et touchantes images de lui –, David Teboul ( Bardot, la méprise) s'inspire du processus de libre association pour suggérer les événements qui ont jalonné son épopée intellectuelle. Fragments d’histoire et scènes quotidiennes infusent le film, réminiscences oniriques qui rendent Freud étrangement proche et attachant, puissant et vulnérable. Mathieu Amalric porte sa voix, Isabelle Huppert, celle d'Anna, alors que Marie Bonaparte est incarnée par Catherine Deneuve et Lou Andreas-Salomé, par Jeanne Balibar. Un beau roman familial.