Les faits s'étaient déroulés le 14 février 2020, lorsque l'ancien compagnon de Liliane avait tenté de la tuer, elle et son fils Tony, en les brûlant vifs dans une voiture à Pons, en Charente-Maritime. L'homme, qui avait essayé de faire croire à un accident de la route, a été placé en détention provisoire, et l'enquête est toujours en cours.

Début mars, Virginie, la fille et grande soeur des deux victimes avait lancé un appel à l'aide sur les réseaux sociaux en lançant une cagnotte en ligne, précisant que Liliane, 46 ans, sortait à peine de quinze jours de coma et Tony, 8 ans, était brûlé à 90%. Lundi 30 mars, Virginie a donné des nouvelles de sa mère et de son frères au Parisien, expliquant qu'ils sont doucement en voie de guérison.

"Toujours en réanimation"

"Tony, son état s'améliore et ses soins se passent bien, mais il est toujours en réanimation", raconte la jeune fille au quotidien. "On arrive à lui parler et ça, c'est génial, même s'il a du mal et qu'il doit forcer un peu".

On arrive à lui parler et ça, c'est génial.

Virginie détaille que son frère, "toujours à Bordeaux", sera déplacé en "soins intensifs" dans quelques temps afin de subir de nouvelles "opérations de greffe de peau".

De son côté, sa mère Liliane a quitté l'hôpital pour intégrer un centre de rééducation. Alors que son état s'améliore, Virginie a relayé un message de sa part sur Twitter, le dimanche 29 mars. 

"Elle a toujours beaucoup de douleurs et elle est traumatisée. Elle parle beaucoup du drame, ça lui évite d'y penser quand elle est seule. On l'a souvent par caméra, elle est sous Ventoline pour l'aider à respirer", témoigne Virginie. "Elle reprend vie".

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Un confinement difficile

Alors que toute la population française est confinée à domicile afin de lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, cette situation est d'autant plus difficile pour Virginie, qui loge chez une amie de ses parents. 

"Je ne les vois pas, cela fera un mois ce dimanche. Je le vis mal, mais j'arrive à les voir en cam, ma mère même une fois par jour", confie-t-elle au Parisien.

Je serai heureuse quand ils rentreront.

"Je suis à 150 km d'eux, c'est très dur à vivre. Je suis un peu soulagée depuis quelques jours, car ma mère va vraiment mieux et Tony se bat tous les jours. Je serai heureuse quand ils rentreront".