AGRICULTUREUn mois après son apparition en France, le virus de la tomate a disparu

Un mois après son apparition dans le Finistère, le virus de la tomate aurait disparu du sol français

AGRICULTURELe virus ToBRFV avait été détecté dans une exploitation du Finistère et avait inquiété toute la profession
Illustration de tomates, ici stockées chez un grossiste de la région rennaise.
Illustration de tomates, ici stockées chez un grossiste de la région rennaise.  - C. Allain / 20 Minutes
Camille Allain

Camille Allain

Au moins un virus de disparu. Alors qu’il faisait trembler tous les maraîchers professionnels et jardiniers amateurs, le virus de la tomate aurait disparu du sol français. Menaçant la filière, le Tomato Brown Rugose Fruit Virus, aussi appelé ToBRFV, avait contaminé une exploitation du Finistère mi février. L’ensemble des plants avaient été détruits et les serres décontaminées. On était alors loin d’imaginer que ce serait finalement le coronavirus et ses mesures de confinement qui mettraient à mal la production française.

Un mois et demi après l’apparition des premiers « symptômes » dans les serres d’un maraîcher du Finistère, la situation est sous contrôle, assurent les autorités. « L’enquête en cours n’a pas mis en évidence d’autres cas mais elle se poursuit pour tenter de trouver l’origine de la contamination », précise le ministère de l’Agriculture dans un courriel adressé à 20 Minutes.

Les serres décontaminées

La découverte du virus avait entraîné le confinement de l’exploitation affiliée à la coopérative Savéol, afin de limiter la propagatio (ça ne vous rappelle rien ?). Les serres avaient été décontaminées en partenariat avec les services de l’État. Les premiers éléments de l’enquête sanitaire semblaient accuser des plants provenant du Royaume-Uni, issus de semences produites aux Pays Bas. Trois autres exploitations utilisant les mêmes plants avaient été identifiées, faisant craindre une rapide propagation du ToBRFV. Il n’en est rien.

La coopérative Savéol avait fait savoir que son adhérent « serait accompagné » financièrement. Sans penser qu’un autre virus viendrait perturber le lancement de sa saison de la tomate. Produit dans des serres chauffées, le légume préféré des Français arrive en quantité sur les étals des supermarchés mais peine à trouver preneur en cette période de confinement. Notez que pour les tomates bretonnes produites en pleine terre, il faudra attendre le mois de juillet pour les goûter.

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