Le centriste et europhile Keir Starmer a été élu ce samedi à la tête du Parti travailliste britannique, succédant au radical Jeremy Corbyn, avec pour défi de relancer la principale formation d'opposition, affaiblie et divisée, en pleine crise du coronavirus.
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"Félicitations à @Keir_Starmer, le nouveau chef du Labour", a tweeté le parti en annonçant la victoire de cet ancien avocat de 57 ans et responsable depuis trois ans du Brexit pour les travaillistes, qui faisait figure de favori.
Dès l'annonce de son élection, le nouveau chef du Parti a présenté ses "excuses" pour l'antisémitisme au sein de sa formation. Dans une allocution télévisée, il a déclaré : "Au nom du Labour, je m'excuse", s'engageant à "extirper le poison" de l'antisémitisme, une "tache sur le parti".
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