Coronavirus : créé par une étudiante, ce masque transparent est loin d’être un gadget

Montrer sa bouche tout en portant un masque ne relève pas de la coquetterie : cette invention s’adresse avant tout aux personnes sourdes et malentendantes.

Publié le |Mis à jour le |Pour information, cet article a été écrit il y a 4 ans.

Promouvoir l’inclusion du handicap même en temps de crise sanitaire est plus que jamais nécessaire. D’où l’idée de cette jeune femme de 21 ans qui, en pleine pandémie de coronavirus, a imaginé et mis au point un masque transparent qui facilite la communication avec les personnes sourdes. Il fallait y penser !

Cette personne altruiste et ingénieuse, c’est Ashley Lawrence. Étudiante à l’université du Kentucky (États-Unis), elle se prépare à devenir éducatrice pour personnes sourdes et malentendantes. Mais, en attendant ce jour, elle met déjà son inventivité au service de la communauté.

L’idée de ces masques transparents lui est venue en observant à la télévision le personnel hospitalier luttant contre le coronavirus. Elle a réalisé que les masques empêchaient les personnes sourdes de lire sur les lèvres et, même, les empêchaient de décrypter les émotions des médecins et des infirmiers.

Ashley Lawrence, sur Fox47 :

« Les expressions faciales sont très importantes pour la langue des signes, cela fait partie de la grammaire. Si vous avez déjà observé des traducteurs à la télévision, vous avez sans doute remarqué qu’ils partagent beaucoup d’émotions avec leur visage. Si vous enlevez cette particularité, c’est comme si vous enleviez la moitié du message.”

D’où ce projet de créer des masques équipés d’une visière en plastique au niveau de la bouche.

“Nous avons commencé à les fabriquer avec des draps de lit que nous avions. Et heureusement, les draps sont grands donc. On peut en produire un certain nombre d’exemplaires. Il y a quelques mois, nous avions acheté un rouleau de plastique qu’on utilise désormais pour confectionner la partie transparente des masques.”

Une invention précieuse dont l’étudiante ne compte pas tirer le moindre profit.

“Nous les envoyons gratuitement à chaque fois que des gens nous le demandent. Et si on commence à avoir des demandes à l’étranger, alors on facturera peut-être les frais de port. À part ça, ils sont gratuits.”

Ashley Lawrence accepte cependant qu’on l’aide à acheter les matières premières.

Pour la soutenir, ça se passe ici.

Vous êtes sur Whatsapp ? Nous aussi ! Rejoignez la chaîne Whatsapp POSITIVR pour accéder en exclusivité à nos dernières actus sur votre messagerie préférée. Ça se passe par ici !

Une faute d'orthographe ? Une erreur dans l'article ? Un problème ? Dites-nous tout !