Passer au contenu

Côtes-d’Armor : plus de 35.000 signatures pour demander la réouverture de l'usine de masques

Par

Une pétition en ligne, signée par plus de 35 000 personnes, a été lancée pour relancer l'usine de masques de Plaintel, dans les Côtes-d'Armor. Début avril, le Département et la Région Bretagne ont lancé le même appel à l'État et à l'Union européenne.

L'usine de masques de Plaintel, avant sa fermeture en 2018. L'usine de masques de Plaintel, avant sa fermeture en 2018.
L'usine de masques de Plaintel, avant sa fermeture en 2018. © AFP - Fred Dufour

La pétition a été lancée le 10 avril, sur le site Mes Opinions. Adressée à Emmanuel Macron et à son ministre de la Santé, Olivier Véran, elle demande la réouverture de l'usine de Plaintel (Côtes-d'Amror) qui fabriquait entre autres des masques FFP-2, avant de fermer en 2018, après son rachat par un groupe américain. 

"Agissions ensemble pour notre santé", écrit son auteur, un certain Alonzo Gabriel. Le court texte de la pétition inclut aussi les citations "Rien ni personne n'est supérieur à la vérité", "Le verbe est plus fort que la répression", et quelques mots-dièse, parmi lesquels "OMS", #Covid19, mais aussi "Humanité" et "République", "Gilets Jaunes" ou encore "Frexit", le combat de l'Union Populaire Républicaine, le parti de François Asselineau. 

La Région et le Département se disent prêts à relancer l'usine

La pétition demande, en substance la réouverture de l'usine de Plaintel, fermée en octobre 2018, peu après son rachat par le groupe américain Honeywall. Aujourd'hui, "il n’y a plus ni l’outil, ni le bâtiment, ni les machines, commente l’ancien maire de Plaintel, Joseph Le Vée. Donc ça ne va pas repartir d’un coup de baguette magique.

Mardi 7 avril, le Département des Côtes d’Armor et la Région Bretagne se disaient, dans un communiqué commun, "prêts à relancer une usine de masques à Plaintel", affirmant être "e_n contact, depuis fin mars, avec plusieurs acteurs qui portent l'ambition, comme nous, de relancer l'usine de Plaintel_". Une reprise qui ne pourrait se faire, selon eux, que "l'Union européenne et/ou l'Etat s'engagent dans des commandes stratégiques de long terme". 

Très active au moment de la grippe H1N1, l'usine fonctionnait "vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept", selon un ancien employé avec "huit machines, dont cinq supplémentaires". Une capacité de production multipliée par cinq et 300 employés pour fabriquer des masques pour la France entière. Elle avait ensuite subi le désengagement de l'État.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

undefined