POLITIQUE - La pression s’accroît un peu plus sur la Chine. Emmanuel Macron a estimé ce jeudi 16 avril qu’il existait des zones d’ombre dans la gestion de l’épidémie de coronavirus par la Chine, déclarant au Financial Times qu’“il y a manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas”.
“N’ayons pas une espèce de naïveté qui consiste à dire que c’est beaucoup plus fort. On ne sait pas. Et même il y a manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas”, a-t-il dit. Les réserves du chef de l’État sur la gestion de la crise par Pékin rejoignent les doutes exprimés par Londres et Washington.
La Russie défend la Chine
Le Royaume-Uni vient d’avertir jeudi la Chine qu’elle devrait répondre à des “questions difficiles sur l’apparition du virus, et pourquoi il n’a pas été stoppé plus tôt”.
L’administration Trump a de son côté accusé Pékin d’avoir “dissimulé” la gravité de l’épidémie à son début en Chine, et a gelé mardi la contribution financière américaine au fonctionnement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), lui reprochant de s’être alignée sur les positions chinoises.
La Russie est à son tour intervenue jeudi soir, pour prendre la défense de Pékin. Le président russe Vladimir Poutine a qualifié jeudi, au cours d’une conversation avec son homologue chinois Xi Jinping, de “contreproductives” les accusations visant Pékin, soupçonné de désinformation sur le nouveau coronavirus, apparu en Chine.
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