Avec le confinement, beaucoup de citadins rêvent d’espace, d’un jardin, de se mettre au vert. Et pourtant, les villes annoncent progressivement la fermeture de leurs parcs et jardins, jugés incompatibles avec les recommandations de distanciation sociale. Des architectes autrichiens ont décidé de prouver le contraire : leur nouveau concept, imaginé pour un terrain vague de Vienne, montre que parcs et distance de sécurité peuvent aller de pair, rapporte Fast Company.
“Baptisé ‘parc de la distance’, ce concept, inventé par le studio de design autrichien Precht, entraîne les visiteurs, comme dans un labyrinthe, dans une promenade solitaire le long de chemins parallèles, séparés par des haies”, explique le magazine américain.
Seul sur le chemin
Un seul visiteur par couloir. À l’entrée de chaque chemin, un portail affiche fermé, permettant à son unique occupant de flâner tranquillement jusqu’au bout de l’allée. Pour Chris Precht, l’un des créateurs du studio, ce voyage solitaire, estimé à vingt minutes par personne, est très symbolique.
Un chemin vers le centre. Un chemin qui mène à votre moi intérieur. Et puisque ce chemin est affaire de solitude, sa géométrie est selon moi idéale pour y déambuler.”
Que les visiteurs décident de jouer le jeu de l’immersion dans la nature ou préfèrent jeter un œil par-dessus la haie, une chose est sûre : “Ils gardent en permanence une distance de sécurité entre eux.” Même après la pandémie, ce parc restera une “oasis urbaine”, remarque Fast Company. Un espace pour s’échapper, se retrouver seul avec soi-même, plongé dans la nature, des moments que les habitants des villes regrettent souvent.
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