Les Suisses s'ennuient de Londres, Paris et Berlin

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Vacances Les Suisses s'ennuient de Londres, Paris et Berlin

Une étude de données montre que de plus en plus de personnes souhaitent se tourner vers des voyages en ville plutôt que d'espérer se rendre à la plage prochainement.

jeb/szu
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Les trois villes manquent aux citoyens suisses.

Les trois villes manquent aux citoyens suisses.

AFP

Flâner sur une plage de sable fin, boire un cocktail au soleil couchant sous les tropiques, visiter des temples mayas... Ces petits bonheurs de la vie, chers aux voyageurs suisses, semblent leur manquer cruellement depuis que la crise sanitaire empêche tout un chacun de pouvoir faire des projets de voyages.

Quoi qu'il en soit, il n'est pas interdit de rêver du moment où les frontières rouvriront. En attendant de pouvoir planifier leurs prochaines vacances, les Suisses consultent des sites de voyages. Et si la plage fait évidemment rêver, peu d'entre eux se risquent à se faire envie inutilement, étant pour la plupart convaincus qu'il faudra faire une croix sur les destinations balnéaires – touchées de plein fouet par la pandémie – dans un futur proche.

Londres en tête

Ainsi, ce sont les grandes villes européennes qui arrivent en tête du classement des premières envies de voyage des Suisses. Au cours des trente derniers jours, les Suisses ont davantage cliqué sur les pages web concernant les visites des grandes villes d'Europe.

Selon les données de Arg-You, une société basée à Baar (ZG), qui examine les recherches sur divers sites web et sur les réseaux sociaux, plus de 600'000 demandes concernent Londres, près de 400'000 Paris et plus de 200'000 Berlin. «On constate également une forte augmentation des recherches concernant le fitness, la beauté, la coiffure, les mariages, les massages et le bien-être en général», déclare Christoph Glauser, PDG de Arg-You.

Prendre son mal en patience

Pour l'instant, impossible de prendre le train pour atteindre une destination en dehors du pays. Quant au trafic aérien, il effectue le service minimum depuis la mi-mars. C'est le cas de Swiss, qui a drastiquement réduit la voilure, et ce en tout cas jusqu'au 17 mai.

Mais selon Meike Fuhlrott, sa porte-parole, les discussions autour d'une lente reprise sont en cours. Et ceci même si, à l'heure actuelle, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) déconseille catégoriquement tous les voyages non urgents à l'étranger.

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