China was ranked #177th out of 180 the 2020 “World Press Freedom Index.” A 2019 report ranked China the 5th most censored country in the world. Chen Jieren has become the latest victim, sentenced to FIFTEEN years for online commentaries and citizen journalism, deemed critical. https://t.co/SQAypSaPID
— Debi Edward (@debiedwarditv) 1 mai 2020
Dans ses attendus, le tribunal déclare que depuis 2015, le condamné avait diffusé sur les réseaux sociaux de «fausses informations» dans le but de soutirer par chantage des fonds à des personnes mises en cause dans ses articles. Il a aussi «attaqué et dénigré le Parti et le gouvernement, les organes judiciaires et leur personnel», selon la cour.
«Un avertissement clair aux blogueurs indépendants»
Dans un communiqué, l'association Chinese Human Rights Defenders (CHRD) a appelé Pékin à libérer immédiatement le journaliste. Selon CHRD, Chen Jieren, avec plusieurs de ses proches, avait été arrêté à l'été 2018 peu de temps après avoir diffusé sur son site des articles accusant de corruption des responsables locaux.
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Selon la même source, le journaliste avait travaillé auparavant au Quotidien de la jeunesse, au Quotidien de Pékin et au Quotidien du peuple, l'organe du parti au pouvoir. Autant de publications dont il a été renvoyé pour des articles critiques à l'égard du régime.
«La lourde sanction infligée à Chen Jieren adresse un avertissement clair aux blogueurs indépendants et aux journalistes citoyens», a commenté CHRD. Selon Reporters sans frontières (RSF), la Chine occupe le 177e rang mondial sur 180 au classement de la liberté de la presse.