Alors qu’il devait prendre fin ce dimanche 3 mai, le confinement de l’Inde et de ses 1 380 millions d’habitants a été prolongé de deux semaines, jusqu’au 17 mai au soir. C’est le ministère de l’Intérieur qui l’a annoncé vendredi 1er mai en fin de journée, et non le Premier ministre Narendra Modi, qui se réservait pourtant jusqu’ici l’exclusivité des annonces relatives à la pandémie du nouveau coronavirus dans le sous-continent.

Ce “maintien en coma artificiel” ne fait pas sens dans la deuxième nation la plus peuplée de la planète, où “le taux de mortalité [dû au Covid-19] par million d’habitants est le plus bas de tous les grands pays”, estime Shekhar Gupta, rédacteur en chef du site d’information The Print, qui ajoute :

Nous parvenons à rester en vie mais nos moyens de subsistance sont complètement gelés.”

“Un lit de mort”

Bien que le dépistage de nouveaux cas s’accélère de jour en jour, l’Inde ne recensait officiellement, samedi 2 mai en fin d’après-midi, “que” 36 117 contaminations et 1 218 morts. “Si le virus ne nous tue pas, l