Chaque printemps, depuis 2016, des buses attaquent les promeneurs ou joggeurs sur la commune de Digosville.
Un Digosvillais, Anthony Jourdain, a vécu cette mésaventure dimanche :
Cela fait deux semaines que je passe par là parce qu’avec le confinement, on est limité à un kilomètre autour de chez soi. Dimanche, j’ai senti qu’une buse tournait au-dessus de moi. J’ai levé la tête mais une autre m’arrivait en pleine face ! Je suis mis à plat ventre. J’ai fait demi-retour mais je les entendais. Je me suis couché une deuxième fois. Je n’ai rien mais on a eu de la chance parce que je cours souvent avec mes enfants qui sont à vélo.
Des panneaux mais…
L’occasion de rappeler que le phénomène n’est donc pas terminé.
Depuis plusieurs années, la mairie a posé des panneaux indicatifs pour alerter les passants en plusieurs endroits, notamment à l’entrée du chemin qui relie la D63 à la route du Verbois et à l’entrée de cette dernière qui relie la Croix-Fresville au bourg en passant par Maubray.
Anthony Jourdain, traceur des parcours de trail de la Dingovillaise, est pourtant parfaitement au courant du danger à cette époque puisqu’il s’était déjà fait attaquer il y a 3 ans.
Mais comme les panneaux font désormais partie du paysage, les passant ne se méfient plus, ou moins.
Les buses peuvent vivre 25 à 30 ans
Le maire, Serge Martin, avait déjà expliqué :
Ce sont les mâles qui défendent leurs nids d’après le garde-chasse que l’on a fait venir. Il a repéré trois nids. Ça sous-entend qu’il y a trois couples. Leur envergure peut atteindre 80 centimètres. La mauvaise nouvelle, c’est qu’ils peuvent vivre 25 à 30 ans.
Après avoir posté un message sur Facebook pour inviter la population à être vigilante, Anthony Jourdain a reçu d’autres témoignages sur des chemins éloignés de quelques centaines de mètres :
Il y en a une aussi dans le chemin qui mène à la lande Saint-Gabriel et une autre dans le haut du château de Tourlaville. Je m’y suis fait attaquer.
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