Dans cette commune du Cotentin, des buses attaquent encore les passants

Chaque printemps depuis 2016, des buses attaquent les passants sur des chemins de la commune de Digosville. Un habitant, Anthony Jourdain, a vécu cette mésaventure dimanche 3 mai.

Plusieurs panneaux alertent les passants sur les zones à risque de Digosville mais le phénomène a lieu aussi, non loin, sur Tourlaville.
Plusieurs panneaux alertent les passants sur les zones à risque de Digosville mais le phénomène a lieu aussi, non loin, sur Tourlaville. (©Jean-Philippe MASSIEU)
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Chaque printemps, depuis 2016, des buses attaquent les promeneurs ou joggeurs sur la commune de Digosville.

Un Digosvillais, Anthony Jourdain, a vécu cette mésaventure dimanche :

Cela fait deux semaines que je passe par là parce qu’avec le confinement, on est limité à un kilomètre autour de chez soi. Dimanche, j’ai senti qu’une buse tournait au-dessus de moi. J’ai levé la tête mais une autre m’arrivait en pleine face ! Je suis mis à plat ventre. J’ai fait demi-retour mais je les entendais. Je me suis couché une deuxième fois. Je n’ai rien mais on a eu de la chance parce que je cours souvent avec mes enfants qui sont à vélo.

Des panneaux mais…

L’occasion de rappeler que le phénomène n’est donc pas terminé.

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Depuis plusieurs années, la mairie a posé des panneaux indicatifs pour alerter les passants en plusieurs endroits, notamment à l’entrée du chemin qui relie la D63 à la route du Verbois et à l’entrée de cette dernière qui relie la Croix-Fresville au bourg en passant par Maubray.

Anthony Jourdain, traceur des parcours de trail de la Dingovillaise, est pourtant parfaitement au courant du danger à cette époque puisqu’il s’était déjà fait attaquer il y a 3 ans.

Mais comme les panneaux font désormais partie du paysage, les passant ne se méfient plus, ou moins.

Les buses peuvent vivre 25 à 30 ans

Le maire, Serge Martin, avait déjà expliqué :

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Ce sont les mâles qui défendent leurs nids d’après le garde-chasse que l’on a fait venir. Il a repéré trois nids. Ça sous-entend qu’il y a trois couples. Leur envergure peut atteindre 80 centimètres. La mauvaise nouvelle, c’est qu’ils peuvent vivre 25 à 30 ans.

Après avoir posté un message sur Facebook pour inviter la population à être vigilante, Anthony Jourdain a reçu d’autres témoignages sur des chemins éloignés de quelques centaines de mètres :

Il y en a une aussi dans le chemin qui mène à la lande Saint-Gabriel et une autre dans le haut du château de Tourlaville. Je m’y suis fait attaquer.

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