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Près d'un Français sur deux n'a pas fait l'amour pendant le confinement

Photo d'illustration
Photo d'illustration © VOISIN / PHANIE / PHANIE VIA AFP
Yannick Vely

Un sondage réalisé par l'Ifop pour Charles.co s'intéresse à la sexualité des Français pendant le confinement. 

Du 24 au 27 avril dernier, une enquête a été réalisée par l'Ifop pour Charles.co auprès d’un échantillon de 3 045 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Son objectif ? Cerner au mieux les contours de la sexualité des Français durant le confinement. Sans surprise, depuis le 17 mars dernier, les Français ont moins fait l'amour qu'habituellement. 44% des personnes interrogées affirment ainsi ne pas avoir eu de rapports sexuels au cours des quatre dernières semaines, contre 26% avant le confinement.

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Bien sûr cette tendance concerne principalement les célibataires : 87% contre 56% avant le confinement, mais également les personnes en couple, puisque 21% des couples vivant sous le même toit affirment n’avoir eu aucun rapport sexuel depuis le début du confinement. Qui dit absence de vie sexuelle, dit pratique onaniste, même si seulement 42% des Français déclarent s’être masturbés au moins une fois pendant le confinement. Une activité qui reste toutefois très genrée, puisque les hommes (57%) sont plus nombreux à s’adonner aux plaisirs solitaires que les femmes (29%). 

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Des rencontres coquines malgré le confinement

Depuis la mise en place du confinement, 25% des personnes en couple vivant séparément ont déjà accueilli à leur domicile un conjoint ou partenaire sexuel, détaille le rapport du sondage. Et la promesse d'un déconfinement futur ne semble pas freiner les ardeurs, notamment sur la toile. 15% des Français avouent avoir eu des échanges avec des inconnus rencontrés sur Internet depuis la mise en place du confinement et d'avoir déjà fixé un rendez-vous à finalité sexuelle avec quelqu’un après le confinement. Car la vie en couple est difficile, même si majoritairement (60%), les Français expliquent que le confinement n’aura pas eu d’impact sur leur couple. La promiscuité permanente pousse certains couples à envisager une rupture : 11% des personnes confinées avec leur conjoint souhaitent prendre des distances après le confinement, dont 4% souhaiteraient même une rupture définitive.

Retrouvez prochainement dans Paris Match notre grande enquête sur l'amour au temps du coronavirus.

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