Les régulateurs audiovisuels européens saluent les « efforts notables » des plateformes Internet pour lutter contre la désinformation, mais pointent des failles dans l’application du « Code de bonnes pratiques » de l’UE. Un article de notre partenaire, Ouest-France.
Les fausses informations sont un poison très viral. Dans son dernier rapport relayé par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) français, l’ERGA (European Regulators Group for Audiovisual Media Services) relève que, « malgré des efforts notables fournis par les plateformes, l’application de ce code n’est pas encore optimale, à ce jour ».
« La crise du Covid-19 met une fois de plus en évidence l’impact délétère de la désinformation sur le débat public et sur le fonctionnement efficace des sociétés démocratiques. Le danger de la désinformation est plus présent que jamais », avertit l’ERGA.
Avec le « Code de bonnes pratiques contre la désinformation en ligne », signé en 2018 par Google, Facebook, Twitter, Mozilla et plus tard par Microsoft, les plateformes se sont engagées sur des feuilles de route dont la mise en œuvre est évaluée par l’ERGA, le groupe des régulateurs européens des médias audiovisuels.
Les régulateurs appellent les institutions européennes à envisager une régulation fixée par la loi, comme l’ont fait la France ou l’Allemagne, plutôt que l’autorégulation. Elle pourrait être prévue dans la future législation sur les services numériques, annoncée par la Commission européenne. L’ERGA estime aussi que l’ensemble des plateformes de contenus en ligne opérant en Europe devrait adhérer à cette démarche et plaide pour une amélioration du code.
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