Ancienne résistante à Paris et rescapée d'Auschwitz, Paulette Sarcey est décédée

Paulette, juive, militante communiste et résistante à Paris avait survécu au camp d'Auschwitz. Elle est décédée lundi 4 mai 2020 à l'âge de 96 ans.

Paulette, juive, militante communiste et résistante à Paris avait survécu au camp d'Auschwitz. Elle est décédée lundi 4 mai 2020 à l'âge de 96 ans.
Paulette, juive, militante communiste et résistante à Paris avait survécu au camp d’Auschwitz. Elle est décédée lundi 4 mai 2020 à l’âge de 96 ans. (©Archive de la préfecture de Police, Paris)
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Elle avait survécu aux camps de la mort. Paulette Sarcey, née Szlifke, est décédée lundi 4 mai 2020 à l’âge de 96 ans. Juive, militante communiste et résistante pendant la Seconde Guerre mondiale à Paris, elle était rescapée du camp d’Auschwitz-Birkenau.

Paulette Sarcey a consacré une partie de sa vie à témoigner de sa déportation. Elle était Chevalier de la Légion d’honneur et décorée de la Médaille militaire.

« Le Mémorial de la Shoah présente ses sincères condoléances à Michelle et Claude Sarcey, ses enfants, et à leur famille, et salue la mémoire d’une inlassable militante au sein de l’Association des Anciens Déportés Juifs de France aux côtés de d’Henry Bulawko, de l’UJRE et MRJ-MOI. »

Militante communiste et résistante

Paulette Sarcey était née le 11 avril 1924 dans le quartier de Belleville à Paris de parents juifs polonais fraîchement arrivés en France. Quand la guerre éclate, alors âgée de 16 ans, elle rejoint les Jeunesses communistes et fait ses premiers pas dans la Résistance aux côtés d’Henri Krasucki et de Marcel Rayman. 

« Nous saluons la mémoire de cette inlassable militante, symbole de résistance, de courage et d’abnégation devant l’horreur, et adressons nos plus sincères condoléances à sa famille et ses proches. » témoigne le PCF. 

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Survivante d’Auschwitz

Elle est interpellée en mai 1943 avec ses camarades et incarcérée au petit Dépôt de la Préfecture de Police de Paris avant d’être transférée au sinistre camp de Drancy (Seine-Saint-Denis). En juin 1943, elle est déportée à destination du camp d’Auschwitz-Birkenau.

Au camp d’Auschwitz-Birkenau, elle assure la liaison entre son groupe issu des Juifs communistes parisiens et celui dirigé par Marie-Claude Vaillant Couturier, selon le Mémorial de la Shoah qui lui rend hommage.

Une vie de témoignage

Elle sera finalement libérée le 2 mai 1945 après avoir survécu aux marches de la mort de janvier. A son retour à Paris, elle retrouve ses parents et son frère, qui ont survécu cachés durant la guerre. « Tout en continuant de militer au PCF, elle consacra le reste de sa vie, sans relâche, à témoigner de l’univers concentrationnaire, de la Résistance et des engagements de sa jeunesse. » salue le PCF. 

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