« Est-ce que le COD est placé avant l’auxiliaire ? » Un stylo à la main, Inès (certains prénoms ont été modifiés) est assise devant une feuille de classeur sur laquelle elle a copié une dictée. « J’aime pas trop le français », reconnaît timidement cette élève de CM2 aux cheveux longs attachés en queue de cheval. « Pourtant tu as fait des progrès, encourage Sophie, installée à ses côtés. Simplement, tu ne peux pas écrire la terminaison du participe passé “au feeling”, comme tu dis : il faut réfléchir. » Gants bleus, masque blanc d’où dépassent des pendentifs moutarde, cette jeune assistante sociale s’est portée volontaire pour l’aide aux devoirs dans le contexte de la pandémie. Comme elle, plus de 200 membres du personnel du département de Saône-et-Loire ont accepté de venir en soutien dans les établissements de la protection de l’enfance ou en Éhpad.
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La Cité de l’amitié, maison d’enfants à caractère social située à Blanzy, près de Montceau-les-Mines, accueille habituellement une trentaine d’enfants âgés de 5 à 18 ans, envoyés par l’Aide sociale à l’enfance (Ase) pour différentes raisons : carence éducative, maltraitance, troubles psychiques des parents ou des enfants. Dans le cadre du confinement, certains enfants sont retournés chez leurs parents, d’après une liste soumise à l’Ase et aux juges. Un soutien téléphonique a été instauré, quotidien ou bi-hebdomadaire, selon les situations. « Pour diminuer les risques de contamination, nous avons limité les va-et-vient, explique Audrey Kamzol, adjointe du directeu
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Liberté scolarité inégalités
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