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Législation

Les animaux peuvent désormais téléconsulter leur vétérinaire

Les consultations vétérinaires à distance seront désormais possibles, sous certaines conditions. ©Adobe Stock /M.Dörr & M.Frommherz

(Avec AFP) - Les animaux malades peuvent désormais être suivis par leur vétérinaire par le biais de la téléconsultation, selon un décret paru mercredi au journal officiel. Une possibilité envisagée depuis 2016 par les soignants et dont la mise en place a été accélérée par l'épidémie de coronavirus. 30millionsdamis.fr précise les modalités de ces consultations virtuelles.

"C'est un sujet qui mûrit doucement depuis 2016. Le conseil national de l'ordre avait, à l'époque, demandé un avis à l'académie vétérinaire de France, sur la possibilité de mettre en place un dispositif similaire à ce qui existait en médecine humaine", explique à l'AFP Jacques Guérin, président du conseil national de l'ordre des vétérinaires. Le dispositif, mis en place à titre expérimental pour 18 mois, "permettra aux vétérinaires situés notamment en zone rurale d'assurer un suivi rapproché des animaux en évitant certains déplacements", a indiqué le ministère de l'Agriculture, dans un communiqué.

Des modalités précises

Outre la possibilité de mettre en place la téléconsultation, au sens de "consultation à distance en temps réel", le décret paru au Journal officiel sécurise d'autres pratiques de télémédecine qui se développaient, en leur apportant un cadre réglementaire. Comme la télésurveillance, qui permet à un vétérinaire de suivre à distance, via des outils dotés de capteurs, l'évolution de l'état sanitaire d'un élevage. Ces différentes pratiques sont toutefois soumises à des modalités précises. Selon le décret, en ville comme à la campagne, seuls les vétérinaires qui auront adressé une "déclaration d'activité en télémédecine vétérinaire" au conseil régional de l'ordre compétent, pourront participer à cette expérimentation.

Autre point important, relevé par 30millionsdamis.fr : dans le cas d'un seul animal (par opposition aux troupeaux), la téléconsultation et la télésurveillance vétérinaires ne pourront être effectuées qu'à la stricte condition que celui-ci ait "fait l'objet, au cours des douze derniers mois, d'une consultation réalisée par le même vétérinaire ou par un vétérinaire exerçant au sein du même domicile professionnel d'exercice". Pas question d'en bénéficier si votre compagnon n'a pas été examiné par un professionnel de santé depuis plus d'un an, auquel cas il vous faudra impérativement prévoir un rendez-vous classique.

Lutter contre les déserts vétérinaires

 

Quand il faut 1h de route pour se rendre au chevet de l'animal, mieux vaut savoir si le déplacement est nécessaire.
Jacques Guérin, vétérinaire

L'un des objectifs est "de diminuer les contacts inter-personnels dans la journée, de diminuer les déplacements (...) en ne faisant que les actes essentiels, urgents, ceux qui consistent à soigner un animal malade", insiste Jacques Guérin. Par exemple, dans le cas d'un cheval blessé à un membre antérieur : "Ce qui est indispensable, c'est que le vétérinaire se déplace auprès du cheval et pare la plaie, la désinfecte, éventuellement la suture, explique-t-il. Jusqu'ici, il venait tous les jours vérifier comment la plaie évoluait. Avec la télémédecine, il va pouvoir disposer d'informations, notamment par l'image", qui vont lui permettre de dire si la plaie évolue bien ou mal.

Autre objectif de cette téléconsultation, lutter contre les conséquences des déserts vétérinaires, qui touchent certaines régions rurales au même titre que les déserts médicaux. "Quand vous avez un vétérinaire dans une zone de désertification médicale qui, pour se rendre au chevet de l'animal, doit faire une heure de route, il peut être utile de savoir si ce déplacement est nécessaire ou pas", illustre le président du conseil national de l'ordre des vétérinaires, qui exerce lui-même dans le Morbihan.

Un rapport d'évaluation de cette expérimentation sera produit fin 2021, pour en tirer les enseignements nécessaires avec les professions vétérinaires et agricoles, a indiqué le ministère. En cas de bénéfices avérés pour nos 30 millions d'amis, ces pratiques à distance – strictement encadrées – pourraient ainsi être autorisées de façon pérenne.

Commenter

  1. Emilia324 12/05/2020 à 15:48:10

    Je suis très contente ! Mais comment on fait si on veux acheter des croquettes du vétérinaire ou des antibiotiques parce que il faut un papier non ?
  2. Polluxopoil 09/05/2020 à 09:54:15

    je trouve que l idée est bonne. nos amis ont aussi besoin de soins, et cette période de pandémie nous oblige à être inventif et réactif. ce système permet d évaluer l état de l animal urgence ou pas urgence de modifier son traitement par exemple, de rassurer son Maître et pour le vétérinaire cela peut être un gain de temps pour la prise en charge de l animal matériel et collaborateur éventuellement nécessaire...