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    Le confinement a peut-être évité la mort immédiate de milliers de personnes, mais il pourrait entraîner des dégâts aussi énormes à plus long terme. Selon une étude du Well Being Trust, une fondation pour la recherche et la préventionprévention en santé mentale, plus de 75.000 personnes pourraient décéder aux États-Unis des conséquences du confinement dans les 10 ans à venir, en raison de l'abus de médicaments, d'alcoolalcool et de suicides.

    La crise économique conjuguée à l'anxiété et à l’isolement social va exacerber les difficultés des personnes les plus fragiles, souligne le rapport. Les estimations, basées sur les prévisions économiques, l'impact du chômage sur la mortalité et les variations géographiques, vont de 27.644 morts à 154.037 en cas de crise prolongée. Les chercheurs ont notamment calculé qu'une augmentation du chômage de 1 % correspond à une hausse des suicides de 1 % à 1,6 %. Le confinement conduit ainsi à deux paradoxes : d'une part, la distanciation sociale nécessaire pour contenir le virusvirus provoque des dégâts en matièrematière de santé mentale, et d'autre part, la mortalité « par désespoir » touche davantage les plus jeunes tandis que les décès du coronaviruscoronavirus se comptent principalement parmi des personnes âgées.

     

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