Il y a quelques mois, le nom de Régis Juanico se murmurait dans les couloirs de l'Assemblée nationale pour succéder à Valérie Fourneyron, au ministère des sports, en cas de remaniement. Le député (PS) de la Loire et supporter de l'AS Saint-Etienne a été battu par un Gone.
Thierry Braillard, le nouveau secrétaire d'Etat aux sports, est un Lyonnais, comme sa ministre de tutelle, Najad Vallaud-Belkacem, et un fidèle de Gerland, le stade de l'Olympique lyonnais. Avocat au barreau de Lyon, il a d'ailleurs défendu les intérêts de l'ancien attaquant de l'OL, Sidney Govou, avant d'être un soutien indéfectible au projet de Grand Stade de l'Olympique lyonnais et de son président Jean-Michel Aulas, qui doit être livrée avant le début de l'Euro 2016 en France.
« FOOTBALL DURABLE »
Membre du conseil exécutif du Parti radical de gauche, il a été élu député dans la première circonscription de Lyon en 2012. Adjoint au maire de Lyon, Gérard Collomb (PS), il était en charge de la jeunesse et des sports depuis 2001. Cette année, Thierry Braillard a participé au groupe de travail pour un « football durable » piloté par Jean Glavany. Rapporteur d'un groupe de travail de l'assemblée nationale, il a avit pointé dans un rapport, en juillet 2013, le système « opaque » des transferts et des agents de joueurs.
Et lors du débat sur la taxe à 75% qui avait vu les patrons de clubs de foot professionnels menacer de faire grève, Thierry Braillard avait proposé de limiter la taxe aux contrats signés en 2014 et 2015, au nom du refus de la rétroactivité. En mars, il avait salué la prise de contrôle total de l'ASVEL, le club de basket de Vileurbanne, par Tony Parker. « Son investissement sur le long terme avec ce club est une nouvelle exceptionnelle pour l'agglomération lyonnaise », avait déclaré Thierry Braillard.
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