Une députée LREM demande la liberté de choix des personnes âgées pour le déconfinement

Le gouvernement a demandé aux personnes âgées de « continuer à se protéger » après le 11 mai, en limitant leurs contacts et leurs sorties.

Le gouvernement a demandé aux personnes âgées de « continuer à se protéger » après le 11 mai, en limitant leurs contacts et leurs sorties. SEBASTIEN BOZON / AFP

« Le déconfinement renforce les inégalités » : une députée LREM dénonce les différences de traitement entre les personnes confinées en Ehpad et celles confinées à domicile.

Un décalage de traitement entre les personnes âgées en résidence et celles à domicile au moment du déconfinement ? C’est ce que dénonce la députée LREM de Loire-Atlantique Audrey Dufeu-Schubert dans un communiqué mercredi 13 mai.

Le gouvernement demande en effet aux personnes âgées de « continuer à se protéger » en limitant leurs contacts et leurs sorties, comme l’a déclaré le Premier ministre Edouard Philippe lors du dévoilement du plan de déconfinement du gouvernement, mardi 28 avril.

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Alors que les personnes âgées confinées à leur domicile sont incitées à le rester, celles dans les Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ont vu les mesures de confinement maintenues, à cause de la structure.

« Une absence de liberté de choix »

« Le déconfinement renforce les inégalités : les personnes vivant à domicile peuvent librement choisir de sortir alors que les personnes vivant dans des résidences ou des Ehpad sont encore confinées » affirme la députée.

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La députée s’indigne notamment « de l’absence de consultation des résidents des établissements concernés par ces directives et l’absence de liberté de choix laissée aux personnes âgées », précise le communiqué.

Elle souhaite que les personnes âgées puissent sortir, voir leurs proches, et cela quels que soient leurs lieux de vie. « Le fait de vivre en résidence ou en EHPAD ne justifie pas l’ascendance du risque sur la notion de liberté. Seule l’évaluation individuelle du risque doit prévaloir et les différents lieux de vie ne sauraient justifier la privation de liberté », conclut-elle.

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