D'ici à 2100, la surface des villes pourrait être multipliée par six

VIDÉO. La place accordée aux villes sur la planète pourrait exploser dans les prochaines décennies, détaille Futura-Sciences. Plusieurs modèles sont possibles.

Par

Temps de lecture : 2 min

À quoi ressemblera le monde à l'horizon 2100 ? Si on sait que les températures pourraient connaître des hausses majeures, nos habitats sont aussi amenés à évoluer. Selon des chercheurs de l'université du Delaware, la place accordée aux villes devrait connaître une hausse majeure, détaille Futura-Sciences en relayant une étude publiée dans la revue Nature. La surface occupée par les villes pourrait ainsi être multipliée par six.

Le point du soir

Tous les soirs à partir de 18h

Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

En 2050, selon les projections de l'ONU, les deux tiers de l'humanité habiteront en ville. Si la population augmente, l'espace occupé par les villes suit le même chemin. Ainsi, entre 1985 et 2015, l'espace a augmenté de 10 000 km² dans le monde chaque année. L'équivalent de l'Île-de-France. D'un point de vue des chiffres bruts, les villes occupaient 650 000 km² en 2015, contre 360 000 km² 30 ans plus tôt. Un taux d'urbanisation tout simplement inédit dans l'histoire. Pourtant, le phénomène serait amené à s'accélérer, selon les chercheurs de l'université du Delaware. Ils estiment ainsi que les villes pourraient occuper 1,6 million de kilomètres carrés à l'horizon 2100. Qui plus est, cette estimation ne correspond pas au scénario extrême. La place accordée aux villes du monde serait alors multipliée par six.

Lire aussi Phébé – Les métropoles auront-elles raison des États-nations ?

Les conséquences de l'urbanisation

Comment les chercheurs ont-ils effectué ces projections ? À partir de données et d'images satellites, ils ont classifié le développement urbain en trois catégories : urbanisé, urbanisation régulière et urbanisation rapide. La planète a ensuite été divisée en 375 régions et les résultats ont été utilisés pour dresser une carte mondiale de l'urbanisation. Il ne s'agit que de projections puisque la croissance économique, l'environnement ou encore les problématiques sanitaires, telles que le coronavirus, peuvent influer sur la situation. Mais, ces données peuvent jouer un rôle pour définir les futures politiques urbaines. Une société basée sur le développement durable permettrait ainsi de limiter l'accroissement de la surface des villes. Dans le cas contraire, un monde basé sur les énergies fossiles pourrait provoquer une accélération du phénomène. Or, si la surface urbaine augmente, ce sera notamment au détriment des terres agricoles.

Lire aussi Comment la démographie gouverne le monde

À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation

Commentaires (12)

  • cactus 22

    Vous avez nécessairement tort car la cheffe de caisse de Guy Bernard était fille de pasteur et son fils a le chauffage central chez lui.

  • KO Boomer

    Il y a des milliers de personnes qui ont acquis des compétences multiples par leur parcours professionnel ou personnel, et qui néanmoins n'éprouvent pas le besoin de s'en vanter par des dizaines de messages quotidiens sur les réseaux sociaux, et éprouvent encore moins le besoin de prétendre qu'ils ont systématiquement raison et que tous les autres ont systématiquement tort. C'est un comportement qu'on peut pardonner à la rigueur chez un ado en pleine quête de personnalité, par contre, lorsqu'il se manifeste chez un retraité, c'est juste pitoyable...

  • guy bernard

    Tout ce que je dis est vrai et mes exemples sont vécus.
    c'est directement lié à un marché qui m'a obligé à m'adapter en permanence.
    vous oubliez mes compétences en comptabilité et en fiscalité, et aussi en merchandising, entre autres.
    ça a été les conditions de ma survie.
    non seulement j'ai mon cours en urbanisme, mais j'ai participé à un SDAU et a un POS.
    par contre des chercheurs dont on de demande quelle est la formation publient n'importe quoi tout comme un sociologue de renom parle de commerce sans avoir le niveau bac en la matière.