«Je tiens à répéter que je suis totalement innocent. Vous dire que je suis blessé mais pas vaincu, et que je vais continuer à me battre pour démontrer qu'une injustice a été commise contre moi», a déclaré l'ex-ministre dans une vidéo diffusée après cette décision de la justice bolivienne.
Ex ministro de Salud de Bolivia a la cárcel por el #CasoRespiradores
— DW Español (@dw_espanol) 24 mai 2020
Marcelo Navajas estará tres meses en prisión preventiva, mientras se investiga el sobreprecio en la compra de aparatos.
Expertos afirman además que los aparatos no son aptos para tratamientos intensivos. /cc pic.twitter.com/uOWhilfkgc
L'ancien ministre de la santé bolivien est donc depuis ce dimanche en détention provisoire avec trois autres suspects, tandis que deux autres ont été assignés à résidence, a déclaré le procureur.
Respirateurs surfacturés
Le scandale a éclaté il y a une semaine, quand des médecins se sont plaints qu'un lot de respirateurs achetés à une entreprise espagnole et financés par la Banque interaméricaine de développement (BID) n'étaient pas adaptés au service des hôpitaux boliviens. L'enquête menée par la suite a établi que ces respirateurs avaient été surfacturés.
Ils avaient été acquis pour 27 683 dollars (25 421 euros) l'unité, alors que d'autres entreprises proposaient des modèles équivalents pour moins de 12 000 dollars (environ 11 000 euros).
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Selon le procureur, l'ancien ministre «a autorisé cette opération» et sa mise en cause a été décidée au vu des lettres échangées entre son ministère et une agence chargée d'effectuer les achats pour les hôpitaux boliviens. Le Covid-19 a fait 240 morts en Bolivie, pour un total de 5915 cas confirmés.