Municipales 2020 à Lyon : Le rapprochement entre Collomb et la droite, « la pire image qu’un homme politique puisse donner »

ELECTIONS Le soutien apporté par le maire sortant de Lyon, candidat à la métropole, à la liste LR ne passe pas chez ses anciens alliés

D.Bd avec AFP
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Gérard Collomb lors d'une visite de l'ISARA-Lyon (Institut superieur d'agriculture Rhone-Alpes) (Photo by JEFF PACHOUD / AFP)
Gérard Collomb lors d'une visite de l'ISARA-Lyon (Institut superieur d'agriculture Rhone-Alpes) (Photo by JEFF PACHOUD / AFP) — AFP
  • Le choix de Gérard Collomb de se rallier au candidat de droite à la métropole de Lyon est durement commenté dans les rangs de LREM.
  • «Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour» et aujourd'hui, «ce choix politique le perd dans le champ politique», a ainsi déclaré Christophe Castaner.
  • LREM a choisi de retirer son investiture à l'ancien ministre de l'Intérieur, très proche d'Emmanuel Macron lorsque celui-ci s'était lancé dans la campagne présidentielle.

« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».

Gérard Collomb

« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».


« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».

Laurent Wauquiez

« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».


« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».

Christophe Castaner

« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».


« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».


« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».


« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».


« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».

c’est la pire image qu’un homme politique

« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».


« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».


« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».


« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».

Christian Jacob

« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».


« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».


« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».


« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».


« La pire image qu’un homme politique puisse donner », un « effondrement », « il se perd lui-même » : de Paris à Lyon, les anciens partenaires politiques de Gérard Collomb n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer son alliance avec la droite pour le deuxième tour des municipales. Pour ponctuer le tout, La République en marche a retiré son investiture à Gérard Collomb, coupable d’avoir « franchi une ligne rouge » en renonçant à briguer la présidence de la métropole de Lyon au profit de François-Noël Buffet (LR). En échange, le candidat de droite à la mairie Étienne Blanc s’effacera derrière Yann Cucherat, poulain de Collomb investi par LREM.

Depuis, les paroles amères se multiplient. A Paris, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye évoque « une forme d’égoïsme » de celui qui a pourtant été « un des tout premiers compagnons de l’aventure En Marche. Qu’aujourd’hui il fasse le choix d’une droite avec laquelle je ne partage aucune valeur, celle de Laurent Wauquiez, ça me déçoit profondément », a-t-elle lâché sur RMC/BFMTV, en référence au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour son successeur place Beauvau, le maire de Lyon « se perd lui-même ». « Gérard Collomb a perdu les élections municipales au premier tour » et aujourd’hui, « ce choix politique le perd dans le champ politique », a déclaré Christophe Castaner sur RTL. La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne « ne comprend pas ». « On parle souvent de dépasser les clivages mais ça ne veut pas dire accepter tous les arrangements », a-t-elle lancé sur Public Sénat.

Ses anciens proches ont la dent dure

A Lyon aussi la rancœur prévaut face aux choix d’un homme qui a dirigé pendant près de 20 ans la ville, longtemps sous les couleurs socialistes avant de se rapprocher d’En Marche.

Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône, qui fut son premier adjoint pendant près de 15 ans, parle d’un « effondrement de [ses] valeurs. Il passe par dessus bord toutes ses belles convictions dans l’espoir de conserver un petit pouvoir et propose de se lier avec une droite qui inclut dans ses rangs des anciens lieutenants de Charles Millon et des adeptes de Sens Commun. »

Georges Képénékian, à qui Gérard Collomb avait laissé les clés de la ville à son départ pour le gouvernement, estime lui que « c’est la pire image qu’un homme politique puisse donner, et qui donne raison à celles et ceux qui dénigrent la classe politique ».

Le camp Collomb a d’ailleurs enregistré une première défection vendredi avec Julien Ranc, tête de liste dans la circonscription Ouest. Ce dernier a annoncé avec sept co-listiers reprendre sa « totale indépendance » après la « manœuvre dépassée » du maire de Lyon, évoquant déjà des prises de contact avec le marcheur dissident David Kimelfeld.

Il y aurait une trop grande rupture si les Verts emportaient la métropole selon lui

Même à droite on ne cache pas son malaise. Le patron des Républicains a évoqué une « décision locale ». « C'est le problème de LREM, je me suffis à gérer les miens », a déclaré Christian Jacob sur France 2.

Face aux critiques, l’intéressé assume pleinement, reconnaissant seulement « un déchirement profond » à l’idée de quitter le pouvoir lyonnais pour redevenir simple élu local. « Pour l’avenir de Lyon, il faut une majorité stable pour reconstruire une ville qui va beaucoup souffrir » avec la crise économique qui s’annonce, Lyon étant la première ville industrielle en France, a-t-il justifié sur LCI.

Le sénateur François-Noël Buffet, ancien soutien de François Fillon, a pour lui des « analyses modérées ». Pourquoi tenter de faire à tout prix barrage aux Verts qui sont arrivés en tête au premier tour des municipales à Lyon ? Parce qu'« il y aurait une rupture profonde » assure-t-il.

S’agissant du président de la République dont il fut très proche, Collomb assure ne pas l’avoir eu au téléphone. Tout en glissant : « si quelqu’un a montré la voie de la transgression, c’est bien Emmanuel Macron ».

« Ce qui m’avait plu chez Emmanuel Macron, c’est qu’il pensait le futur et finalement on a abandonné cette vision globale pour se focaliser sur des mesures particulières dont les Français parfois ne voyaient pas le sens », a encore estimé Gérard Collomb, citant par exemple la réforme des retraites. « C’est un moment important dans ma vie et en même temps une libération », a conclu le baron de la politique lyonnaise, aujourd’hui âgé de 72 ans, évoquant sans ciller le « sens du devoir accompli ».