Couples "confinés" à plus de 100 km de distance : enfin les retrouvailles

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Couples "confinés" à plus de 100 km de distance : enfin les retrouvailles

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Après plus de deux mois, enfin ce couple va pouvoir se retrouver
Après plus de deux mois, enfin ce couple va pouvoir se retrouver
© Getty - gruizza

Rouler, prendre un train pour retrouver un proche à plus de 100 kilomètres. C’est possible à partir d'aujourd’hui. Et pour certains couples, qui ne se sont pas vus depuis plus de deux mois, confinés à l’écart, les retrouvailles sont forcément très attendues.

C’est l’histoire confinée de Romuald et Morgane*, 30 et 29 ans, en couple depuis deux ans et demi. S’ils habitent ensemble dans un logement à Paris, ils ont décidé de rentrer dans leurs villes de naissance, pour le premier tour des municipales le dimanche 15 mars. Pour lui, ce sera Dijon en Bourgogne. Pour elle, direction la Bretagne et un petit village côtier du Morbihan. 700 km les séparent. 

Quand le confinement débute, deux jours plus tard, ils choisissent de ne pas rentrez chez eux mais de rester au domicile de leurs parents respectifs sans savoir que la séparation durerait en fait plus de deux mois. 

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Au début, on était assez optimistes, on se disait que ça n’allait pas durer spécialement longtemps.

Et puis on n’avait pas non plus spécialement envie de prendre des trains bondés", raconte Romuald. "C’est allé un peu crescendo : au début, on arrivait à gérer le truc... Après on a vu que les mesures étaient prolongées. Un coup dur !" 

"Ça nous frustrait de nous entendre au téléphone ou même de nous envoyer des messages. Et là on arrive début juin : j’en ai un peu marre" poursuit Romuald.

Nous sommes très amoureux.

"Je suis un fan absolu de Morgane. On a un manque forcément, le contact tactile manque. J’ai vraiment hâte de la retrouver même si nous avons continué à vivre ! Nous ne sommes pas restés à nous morfondre dans notre lit à regarder des photos de nous !". 

Romuald a donc pris le premier train, ce mardi matin, au départ de Dijon et en direction de la Bretagne : 7 heures de trajet. Deux correspondances à Paris puis Rennes. 

Elle l’attendra, à l’arrivée, sur le quai de la gare. 

"Là, je suis comme un fou ! Je n’ai pas réfléchi à une belle sérénade où à une chanson avec une guitare à l’arrivée... mais ceci dit, j’ai quand même un petit peu le trac. Peut-être moins le stress que l’impatience de la retrouver". Avant le coronavirus, le couple n'avait jamais été séparé plus d'une dizaine de jours. 

* les prénoms ont été modifiés à leur demande

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