Archives : En 1965, les émeutes de Watts enflammaient Los Angeles
Hulton Archive/Getty ImagesUn an plus tôt, le « Civil Right Act » avait été signé par le président Johnson, rendant illégale toute forme de discrimination, aussi bien de sexe, de religion ou encore de couleur de peau. La ségrégation raciale était ainsi abolie dans les établissements publics. Une véritable avancée. En 1965, c’est donc dans une Amérique encore en quête de davantage de droits civiques que les émeutes de Watts eurent lieu.
Express Newspapers/Getty ImagesTout commence par une chaude soirée d’août, le 11 précisément, dans le quartier de Watts, situé dans le South Los Angeles, majoritairement habité par des Afro-Américains. Ce soir-là donc, Marquette Frye, un homme noir de 21 ans, est arrêté par un policier blanc, pour avoir conduit en état d’ivresse. S’ensuit une violente altercation entre plusieurs agents, Frye, mais aussi sa mère et son frère. La rixe est si bruyante qu’elle attire plusieurs groupes de passants, qui finissent par défendre les Frye en lançant des pavés sur les forces de l’ordre. Cette émeute est le point de départ de six jours de manifestations et protestations.
Bettmann / Getty ImagesAprès une première nuit d’émeutes, la police rencontre des dirigeants noirs de la communauté locale pour trouver une solution mais rien n’y fera… Même avec le couvre-feu imposé, les nuits seront de plus en plus agitées.
PhotoQuest/Getty ImagesDeux jours plus tard, le quartier ressemble déjà à une zone de guerre. Pour cause, la police demande le renfort de plus de 14 000 gardes nationaux de la Californie.
Bettmann / Getty Images
Bettmann / Getty Images
Hulton-Deutsch/Hulton-Deutsch Collection/Corbis via Getty ImagesDurant ces émeutes, de nombreux magasins sont pillés au son d’un seul et unique slogan : « Burn Baby ! Burn ! » (Brûle bébé ! Brûle). À la fin, on estimera à environ 35 millions de dollars les dégâts matériels.
Bettmann / Getty Images
Express/Archive Photos/Getty Images
Keystone/Getty ImagesDans de nombreuses rues, la police érige des barricades avec des pancartes où l’on peut lire : « Tournez à gauche ou nous tirerons. »
Express/Archive Photos/Getty Images
Bettmann / Getty ImagesLes arrestations sont de plus en plus fréquentes et violentes, à la demande du chef de la police. Près de 4 000 personnes seront interpellées. 34 perdront la vie lors de ces six jours, dont plus d’une vingtaine tuées par les policiers. Los Angeles revivra les évènements de ce terrible été en avril 1992, avec de nouvelles émeutes raciales.
Express/Archive Photos/Getty Images
Harry Benson/Getty Images
Bettmann / Getty Images
Harry Benson/Express/Getty Images
Express/Archive Photos/Getty Images
Bettmann / Getty Images
