/world/pacificasia
Publicité

Chine: retrait du pangolin de la pharmacopée traditionnelle

Chine: retrait du pangolin de la pharmacopée traditionnelle
AFP


PÉKIN | La Chine a retiré les ingrédients issus du pangolin de la liste officielle des produits de la pharmacopée traditionnelle, ont annoncé mardi les médias officiels, plusieurs jours après le renforcement des mesures de protection de cet animal menacé d’extinction et soupçonné d’avoir joué un rôle dans la transmission à l’homme du coronavirus.

• À lire aussi: Tous les développements de la pandémie 

• À lire aussi: COVID-19: un pas vers le vaccin grâce à l’étude de la chauve-souris

• À lire aussi: Origine du coronavirus: «il manque une pièce du puzzle»

Les pangolins ont été retirés cette année de la pharmacopée officielle chinoise, ainsi que des produits comme des pilules fabriquées à base d’excréments de chauves-souris, a rapporté le journal Health Times.

Le pangolin, qui est l’animal le plus pourchassé par les braconniers et les trafiquants dans le monde, est soupçonné d’avoir été l’hôte intermédiaire qui aurait permis la transmission du nouveau coronavirus de la chauve-souris à l’espèce humaine. Le nouveau coronavirus avait émergé en 2019 sur un marché à Wuhan où étaient vendus des animaux sauvages vivants, selon des scientifiques chinoises.

« Les ressources de la vie sauvage épuisées » sont retirées de la pharmacopée traditionnelle chinoise, a indiqué le Health Times, qui n’a pas précisé la raison exacte du retrait des pangolins.

Les écailles et ingrédients issus du pangolin atteignent un prix élevé sur le marché noir et sont couramment utilisés par la médecine traditionnelle chinoise, bien que les scientifiques relèvent qu’ils n’ont pas de vertus thérapeutiques.

Vendredi, l’administration chinoise des Forêts a annoncé que les pangolins bénéficient désormais du plus haut niveau de protection dans le pays, une décision qui a été saluée samedi par l’organisation de défense de la nature WWF.

Au cours des derniers mois, la Chine a interdit la vente d’animaux sauvages pour la consommation alimentaire, invoquant le risque de maladies transmissibles à l’homme, mais ce commerce reste légal à des fins de recherche scientifique ou pour la médecine traditionnelle.

Publicité

Publicité


Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.