Quand tirer la chasse d'eau contribue à la propagation du coronavirus

cwpatterson11/Flickr/Creative Commons
cwpatterson11/Flickr/Creative Commons

Face au coronavirus, faudra-t-il bientôt se méfier de son voisin de box aux toilettes publiques? Certaines chasses d’eau, en provoquant un écoulement turbulent de l’eau dans la cuvette, contribueraient à l’aérosolisation des particules virales contenues dans les excréments des malades du coronavirus, selon une étude publiée dans la revue Physics of Fluids, commentée par le New York Times. Il existe heureusement une solution simple: rabattre la cuvette avant de tirer la chasse!

Pourquoi c’est à prendre au sérieux. Les modes de transmission du SARS-Cov-2 se précisent. De précédentes études avaient déjà montré que les fèces des malades contiennent des particules virales, quoiqu’en moindres quantités que les sécrétions respiratoires. De quoi expliquer pourquoi on a pu retrouver la trace du coronavirus dans les salles de bains des malades de Covid-19 à l’hôpital, ou encore chez des patients en quarantaine… Cela éclaire aussi la transmission communautaire de la maladie, favorisée par la cohabitation avec une personne contagieuse. Le manque de ventilation des sanitaires est aussi un facteur aggravant, qui favorise la diffusion des gouttelettes.

A lire dans le New York Times