Un individu de 30 ans a été placé en garde à vue ce lundi 15 juin après avoir photographié les culottes de deux fillettes d'un même établissement scolaire, a révélé l'Est Républicain

Il se faisait passer pour un ami de la famille 

L'homme aurait usé d'un mode opératoire similaire lors des deux agressions sur les mineures, toutes deux âgées de moins de dix ans. Il se faisait passer pour un médecin et ami de la famille et les abordait près de leur école, se situant près de Nancy.

La première fillette a confié les faits fin mai à ses parents après avoir été approchée à travers la grille de sa cour de récréation. Début juin, la seconde raconte avoir elle aussi été agressée par l'individu à la sortie de la même école. Celui-ci serait parvenu à prendre en photo ses sous-vêtements. 

"La description donnée par cette dernière victime permettait de rapprocher les faits d’un auteur déjà connu pour avoir déjà été condamné pour des agissements de même nature commis sur des étudiantes" a déclaré le procureur de la République François Pérain. Il a ajouté que "le bornage du téléphone portable de l'individu permettait de constater qu'il était effectivement sur les lieux aux horaires indiqués par les victimes". L'homme en question aurait ainsi photographié les culottes d'au moins deux fillettes récemment.

Le procureur a détaillé que le prévenu "reconnaissait partiellement les faits" et "évoquait des pulsions incontrôlables". Il devait être jugé en comparution immédiate ce mercredi 17 juin.

Déjà condamné pour pédocriminalité 

Outre avoir été interpellé pour des faits similaires auprès d'étudiantes, l'individu en question a déjà fait l'objet d'une condamnation pour pédocriminalité. En juin 2008, il n'a que 17 ans lorsqu'il est mis en examen pour avoir agressé une petite fille de 6 ans dans les toilettes d'un McDonald's à Nancy (Meurthe-et-Moselle). La fillette, s'étant rendue seule aux toilettes, hurle et donne l'alerte : il fuit, mais la police parvient à l'interpeller après les faits.

Il avait été condamné à deux ans de prison ferme, ainsi qu'à un suivi socio-judiciaire pendant trois ans.