"Le virus continue de se propager rapidement, il reste mortel et la plupart des personnes restent exposées", a averti le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, précisant que ses services avaient recensé jeudi plus de 150.000 nouveaux cas, un record sur une seule journée depuis le début de l’épidémie.
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Un constat qui contraste avec la situation vécue par de nombreux Européens qui vivent un déconfinement progressif avec parfois un retour "presque à la normale" visible sur les terrasses des cafés et dans les restaurants. Un parfum de "liberté retrouvée" semble même flotter sur la Belgique. Car chez nous, il est vrai que la situation épidémiologique reste sous contrôle avec des chiffres de contaminations relativement faibles qui se maintiennent dans la durée. Les indicateurs sont positifs en vue du prochain Conseil national de Sécurité. Celui-ci pourrait d’ailleurs prendre de nouvelles mesures plus permissives dans le cadre du déconfinement.
Mais cette situation n’est pas le reflet de ce qui passe globalement, puisque le nombre de cas déclarés de coronavirus atteint des sommets à l’échelle du globe. Si le Brésil est devenu le deuxième pays comptant le plus de décès des suites du coronavirus derrière les États-Unis, d’autres pays comme le Chili ou l’Inde se trouvent dans des situations complexes. Et l’Afrique, relativement épargnée jusqu’à présent, pourrait être le prochain épicentre de la pandémie.
Cela pourrait avoir un impact important pour d’autres pays, comme la Belgique.