Le protoxyde d'azote, la drogue qui fait fureur depuis le déconfinement

VIDÉO. La consommation de ce « gaz hilarant » par les jeunes, qui le détournent de son usage culinaire en drogue, inquiète les autorités, explique LCI.

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Temps de lecture : 2 min

Le déconfinement est-il à l'origine d'une nouvelle crise sanitaire ? Les autorités ont ainsi fait part de leur inquiétude quant à la prolifération du protoxyde d'azote chez les jeunes depuis la fin des mesures de confinement mises en place par le gouvernement en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, comme le relatent nos confrères de LCI ce mardi 23 juin 2020. Il faut dire que ce « gaz hilarant » se trouve aisément, notamment dans les cartouches utilisées pour les siphons à crème chantilly. Les usagers transfèrent généralement le gaz dans un ballon de baudruche avant de l'inhaler. Une sensation d'ivresse se fait alors sentir, accompagnée d'un irrépressible fou-rire.

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Asphyxie par manque d'oxygène, perte de connaissance, atteintes du système nerveux... L'euphorie passée, des dégâts considérables peuvent survenir. « Les cas irréversibles sont des atteintes neurologiques avec des fourmillements des membres supérieurs et inférieurs, une faiblesse musculaire qui peut être importante et dans certains cas, rares, cela peut-être paralysant », abonde le docteur Laurent Karila, psychiatre et addictologue à l'hôpital Paul-Brousse, à Paris

« Fléau national »

Les autorités ont décidé d'agir face à ce qu'elles considèrent comme un « fléau national ». La préfecture des Alpes-Maritimes a notamment diffusé une mise en garde sur les réseaux sociaux face à « l'usage détourné du protoxyde d'azote », à l'origine d'une trentaine de cas graves en 2019. 

Le Sénat avait adopté en novembre dernier une proposition de loi transpartisane visant à interdire la vente aux mineurs du protoxyde d'azote. La mesure phare de la proposition de loi, qui doit encore être soumise à l'Assemblée nationale, est l'interdiction de sa vente aux mineurs, y compris sur les sites de commerce en ligne. Le non-respect de cette interdiction est assorti d'une peine d'amende de 3 750 euros. Les industriels auraient en outre l'obligation d'indiquer sur l'emballage la dangerosité du produit. Le texte propose aussi de pénaliser l'incitation d'un mineur à faire un usage détourné d'un produit de consommation courante pour en obtenir des effets psychoactifs. Il prévoit encore d'accompagner la politique de prévention menée à l'école.

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Commentaires (9)

  • Alain (Paris)

    Que fait le gouvernement ?
    Que fait le gouvernement ?
    Que fait le gouvernement ?

    On n'a que ces mots à la bouche en France.

    Ma réponse : que font les parents ? Que font les enseignants ? Que font les "grands frères" dans les cités ?

    Les jeunes sont toujours capables de détourner un produit d'entretien. En Europe de l'est, les jeunes se droguent à la colle, en vente libre.

    Faut-il que le gouvernement passe son temps à pondre des décrets sur l'eau de javel ? On pourrait en parler à Trump, par la même occasion.

  • AdLib

    Ça fait tout de même un sacré bail qu'on lit des articles sur ce produit, son usage détourné et les dangers qui en résultent, ainsi que la cible favorite : les adolescents et jeunes adultes.

    Il semble qu'agir pour les protéger ne soit pas au programme de nos politiques ?

  • titi toto lili

    Ni pour celle ci ni pour les autres
    Festif et convivial que disent certains, toujours les mêmes qui doivent en prendre eux mêmes