Jean-Jacques Launier, un musée à dessein Contenu réservé aux abonnés
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Cet ardent défenseur des arts ludiques s'apprête à ériger un musée gare Saint-Lazare. En attendant, il partsicipera comme chaque année au Festival international du film d'animation d'Annecy, qui démarre ce lundi en ligne, pour cause de coronavirus.
Par Laurance N'Kaoua
Le premier coup de pioche ne devrait plus tarder. Derrière sa grande horloge, la gare Saint-Lazare abritera, d'ici quelques mois, dans 1.300 mètres carrés d'anciens bureaux, le musée des Arts ludiques. L'établissement, voué à l'animation, à la B.D., au cinéma, aux mangas et autres jeux vidéo, avait temporairement fermé ses portes en 2017, contraint de quitter ses locaux, quai d'Austerlitz à la suite d'un désaccord avec leur propriétaire, la Cité de la mode et du design.
Mais c'était compter sans la ferveur de son concepteur, Jean-Jacques Launier. A 61 ans, ce personnage, carrure de super-héros, queue de cheval poivre et sel, a fait de la promotion des arts ludiques le combat d'une vie. « Les jeux en ligne, par exemple, font appel à la musique, au dessin, à l'écriture… Leurs créateurs sont les Léonard de Vinci d'aujourd'hui », s'enflamme Jean-Jacques Launier, qui a un temps présidé la commission du fonds d'aide au jeu vidéo du CNC.
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