Limitation de la vitesse à 110km/h sur autoroute : à Toulouse, un test encourageant

Ici, l’impact d’une réduction de la vitesse sur la pollution a déjà pu être mesuré en conditions réelles. Et les résultats sont encourageants.

Publié le |Mis à jour le |Pour information, cet article a été écrit il y a 4 ans.

Suggérée par la Convention citoyenne sur le climat, la baisse de la vitesse à 110km/h sur autoroute n’a pas fini de faire des remous. Les opposants à une telle mesure dénoncent pêle-mêle une entrave à la liberté, une perte de temps, une perte d’argent et une efficacité zéro. Pourtant, à Toulouse, où elle est testée sur une portion d’autoroute, on a bel et bien constaté des effets bénéfiques. Explications.

L’information est relayée sur le site de franceinfo. En avril 2019 l’ATMO, organisation en charge de la surveillance de l’air, a mesuré la qualité de l’air sur une portion de 10 kilomètres de l’autoroute A62 où la vitesse a été réduite à 110km/h.

Résultat ? « Une quantité de polluants émis dans l’atmosphère moins importante« , note Dominique Tilak, directrice de l’ATMO.

Le long de l’autoroute, la concentration de dioxyde d’azote est passée de 61 à 55 microgrammes par cube d’air.

Une baisse de la pollution qui aurait un impact direct sur les riverains. L’étude portait aussi sur une bande de 300 mètres de chaque côté de l’autoroute. Et il apparaît que, grâce à cette baisse de la pollution, entre 40 et 70 personnes, qui autrefois vivaient dans un air dépassant les limites autorisées d’oxyde d’azote, disposent désormais d’un air conforme aux normes.

« Nous avons pu démontrer que des personnes qui étaient exposées à une pollution chronique aux oxydes d’azote sortaient de cette pollution. »

De quoi alimenter la réflexion.

Vous êtes sur Whatsapp ? Nous aussi ! Rejoignez la chaîne Whatsapp POSITIVR pour accéder en exclusivité à nos dernières actus sur votre messagerie préférée. Ça se passe par ici !

Une faute d'orthographe ? Une erreur dans l'article ? Un problème ? Dites-nous tout !