Facebook est sous pression face à la tendance des grands annonceurs à retirer leurs campagnes publicitaires. La richesse de Facebook vient d’abord de la pub. 70 milliards de dollars l’an passé. Pourquoi est-ce que Facebook est si précieux pour les marques ?
Parce que si vous y passez beaucoup de temps chaque jour, depuis des années, que vous cliquez ou que vous commentez sur des choses qui vous intéressent, Facebook va avoir un profil très précis de vos goûts, et va presque pouvoir anticiper vos envies. C’est la force de Facebook, qui fait remonter des éléments qui vous intéressent. C’est bien cela que Facebook vend aux entreprises qui veulent faire de la publicité : un ciblage extrêmement fin, redoutable d’un point de vue commercial.
Et pourtant Coca Cola, Ford, Microsoft,
Starbucks, Levi’s, Honda, Adidas, retirent leurs pubs de Facebook. Même chose
pour le géant Unilever c’est à dire Dove, Knorr, Lipton, Omo, Magnum. Son grand
rival Procter & Gamble envisage de faire de même, donc Ariel, Gillette, etc... Mais il y a aussi des petites
entreprises qui représentent la part la plus importante des revenus
publicitaires du réseau social de Mark Zuckerberg.
Alors même si elles ne retirent pas leurs pubs que de Facebook mais de tout ou partie des réseaux sociaux, c’est bien Facebook qui est la principale cible de ce mouvement. Tout est parti d’une campagne lancée par un groupe d’activistes qui s’appelle Stop Hate for Profit (Mettez fin à la haine pour les profits).
Cela a été relayé par des groupes
influents aux États-Unis, des associations antiracistes. Ce qu’ils reprochent à Facebook, c’est
de ne pas prendre ses responsabilités et de laisser se répandre sur son réseau
de la désinformation.
On ne parle pas là de quelques fake news, mais de théories conspirationnistes, de rumeurs complotistes, qui expliquent en partie la défiance d’une partie importante des Américains vis à vis des recommandations sur le virus. Et exemple marquant dans l’actualité récente, les messages racistes, antisémites et autres puanteurs que ne nettoie pas suffisamment Facebook.
Zuckerberg défend le principe de
liberté d’expression, et c’est perçu comme un laissez faire coupable par de
plus en plus d’Américains. Ainsi, certains reprochent à Facebook
de ne pas mieux encadrer les tweets les plus mensongers du président Trump.
C’est ce que pensent certains
démocrates, et des républicains reprochent au
contraire à Facebook de censurer les conservateurs. Zuckerberg marche sur des œufs.
Facebook avait été secoué après la campagne présidentielle 2016, accusé de ne
pas avoir su arrêter ceux qui utilisaient le réseau Facebook pour interférer
dans l’élection en répandant de fausses informations.
Facebook promet de faire des efforts,
notamment pour mieux contrôler les discours de haine.
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