Conscientes de leur rôle majeur dans la lutte contre le changement climatique, les villes françaises prennent le virage de l’écologie et repensent leurs habitudes. Des cantines à la mobilité en passant par les bonnes pratiques de recyclage, de nombreuses agglomérations multiplient les initiatives et se détachent même au niveau européen.
En France comme dans beaucoup d’autres pays, les villes sont des acteurs capitaux dans la transition écologique. Alors que la vie citadine continue de séduire de nombreux Français, il devient urgent de développer les bonnes pratiques et de repenser l’espace urbain. Plusieurs agglomérations ont déjà bien entamé leur « révolution verte ».
C’est le cas de Roubaix, par exemple. La ville du Nord, qui compte près de 100 000 habitants, mène une ambitieuse politique de réduction des déchets. En 2014, elle a été la première ville en France à s’engager en faveur du Zéro Déchet. 500 familles ont relevé le défi, réduisant ainsi de 50 % leurs déchets domestiques.
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Les agglomérations en tête de liste
Toujours dans cette même dynamique, Grenoble se porte candidate au titre de capitale verte de l’Europe 2022. Avec ses 160 000 habitants, la ville tient à valoriser son action pour la mobilité douce, le bio dans les cantines, ou encore le développement des énergies renouvelables. Parmi ses projets phares se détache la construction d’un téléphérique métropolitain permettant aux habitants d’aller travailler en se déplaçant dans les airs. L’objectif de la métropole est ambitieux : atteindre 100 % d’électricité verte dès 2022 grâce à l’hydraulique, l’éolien et le solaire.
À ses côtés, Paris et Strasbourg sont les grandes villes françaises les plus actives dans la lutte contre la pollution due aux transports, selon les données fournies par Greenpeace, le Réseau action climat et l’Unicef France.
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