«Ces voleurs n'avaient certainement pas conscience de la valeur des objets volés», déplore Julie Lallemant sur Facebook. Maman du petit Sawban, 9 ans, atteint d'une maladie orpheline sans nom qui ne touche que dix enfants dans le monde, elle lance un appel pour retrouver son dossier médical, volé dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 juillet.
Les cambrioleurs ont agi alors que la famille était chez elle. Ils ont pénétré dans la maison grâce à une fenêtre restée ouverte, au premier étage, avant de descendre au rez-de-chaussée. Là ils ont volé deux sacs et trouvé les clés de la voiture, avec laquelle ils se sont enfuis.
Problème : la grande besace bleu foncé qui a été subtilisée contenait, entre autres, le dossier médical de Sawban ainsi que des documents très précieux pour son suivi et son quotidien. Des ordonnances, des autorisations pour un traitement, le livret de famille, la carte d'invalidité mais aussi des données d'imagerie médicale.
Interrogée par France 3 Grand Est, la mère de l'enfant explique que le sac contient également des «cahiers très importants» dans lesquels elle note «l'ensemble de ses symptômes en lien avec les traitements et les dosages». Un carnet de bord crucial pour surveiller «les signes de la maladie» ainsi que l'«évolution» de cette dernière.
Julie Lallemant signale également le vol de deux téléphones portables. L'un appartient à Sawban et contient «sa vie», selon les mots de sa maman. Il s'en sert notamment lorsqu'il est à l'hôpital, pour garder le contact avec ses amis.
L'autre est celui de l'association Viiivre entre piqûre et grenadine, créée par la famille du jeune garçon pour lever des fonds et sensibiliser le public sur la maladie. Sur la page Facebook dédiée, la mère de Sawban explique que la voiture familiale a été retrouvée peu de temps après le cambriolage. Mais pas le dossier médical de son fils.
«Je voudrais que tout le monde regarde dans ses poubelles, dans son jardin, que les coureurs le long du canal de la Marne à Reims jettent un coup d'œil sur les rives ou dans l'eau», écrit la mère de famille qui, malgré la «gravité de la situation», ne s'avoue pas vaincue.