Ginks : ne pas faire d’enfant, geste écolo ultime ?

  ©AFP - FANATIC STUDIO / GARY WATERS / S / FST / Science Photo Library
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Des femmes et des hommes disent de plus en plus faire le choix de ne pas avoir d'enfants pour des raisons environnementales. Pour ne pas surpeupler encore plus la planète et épuiser les ressources naturelles. Leur slogan : "Si tu aimes les enfants, ne les mets pas au monde, c'est une poubelle".

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Elles/Ils ont fait leurs calculs et sont assez formels. Si nous étions tous des Américains, il nous faudrait 4 Terres pour subvenir à nos besoins  chaque année. Si l'humanité entière était française, il lui faudrait 2 Terres et demi pour survivre. Renoncer à lui, c'est comme économiser 620 aller-retour Paris-New-York. Ne pas avoir d'enfant, donc ... est peut-être le geste LE plus fort pour réduire notre empreinte carbone. Voilà du moins la conviction de ceux qu'on surnomme désormais les GINKS. L'acronyme nous vient des Etats-Unis, où cette tendance a été médiatisée par une essayiste et journaliste au Huffington Post. Lisa Hymas s'est toujours intéressée aux questions climatiques et elle s'est forgée la conviction, au cours de ses enquêtes, que la planète exsangue avait besoin que l'on renonce à enfanter.

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GINK comme "Green Inclination... No Kids". Traduisez "Engagement vert... pas d'enfants". Ce serait l'équation à respecter en ces temps modernes pour soulager un peu la planète. Et donc un geste altruiste, éco-responsable, à l'opposé de l'image égoïste que l'on associe souvent aux femmes et aux hommes qui renoncent à fonder une famille. Elles/Ils ne sont pas encore très nombreux mais ils assument ce choix de société qui va à contre-courant, avec le sentiment d'être dans le vrai.

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Véronique Rebeyrotte leur donne la parole.

Rediffusion de l'émission du 14 février 2020

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