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Gérald Darmanin estime que l'islam politique est «un ennemi mortel pour la République»

Le ministre de l'Intérieur était interrogé au Sénat. Le ministre de l'Intérieur était interrogé au Sénat. [Thomas COEX / POOL / AFP]

Le nouveau ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a jugé mercredi devant le Sénat que «l'islam politique» était un «ennemi mortel pour la République», appelant à «combattre toute forme de communautarisme».

Celui qui, à la tête du ministère de l'Intérieur gère aussi les cultes, a cependant mis en garde la sénatrice Jacqueline Brinio-Eustache, (LR, Val d'Oise) qui l'interrogeait, que «la laïcité n'est pas la négation de (la) liberté des cultes».

Gérald Darmanin a mis en avant son parcours personnel et son héritage familial, en se disant «très fier de l'assimilation française». «Mon grand-père priait Allah et portait l'uniforme de la République (...) Oui à des Français, quelle que soit leur couleur de peau et quelle que soit leur religion», a-t-il souligné, avant de rappeler que son deuxième prénom était «Moussa».

Dès son premier discours lors de la passation de pouvoirs organisée mardi place Beauvau, il s'en était déjà pris à l'islam politique. «Nous devons être intraitables avec ce que le président de la République a qualifié de séparatisme (et) lutter de toutes nos forces contre l'islamisme politique qui attaque la République», avait-il déclaré.

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