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A Madagascar, presque tous les lémuriens menacés, dont un tiers sont proches de l’extinction

L’Union internationale pour la conservation de la nature a publié sa nouvelle liste rouge des espèces menacées dans le monde.

Le Monde avec AFP

Publié le 09 juillet 2020 à 14h25, modifié le 09 juillet 2020 à 15h25

Temps de Lecture 1 min.

Une mère lémurien sifaka et son petit au zoo de Besançon, le 24 février 2020. Cette espèce sur la liste rouge de l’UICN classée en danger critique d’extinction.

Presque tous les lémuriens sont menacés de disparition, dont 31 % en danger critique, en raison de la chasse et de la déforestation à Madagascar, selon la nouvelle liste rouge de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN), qui compte désormais plus de 30 000 espèces préoccupantes, mise à jour jeudi 9 juillet.

Sur 120 372 espèces désormais passées au crible (sur 8 millions estimées sur la planète), 32 441 sont menacées d’extinction (13 898 sont classées « vulnérables », 11 732 « en danger » et 6 811 « en danger critique »), dont la plupart des lémuriens, la baleine noire de l’Atlantique, le grand hamster d’Alsace ou encore le champignon chenille prisé de la médecine traditionnelle chinoise.

Cette liste rouge de l’UICN est régulièrement augmentée par l’évaluation de nouvelles catégories animales ou végétales.

La nouvelle complète en particulier l’évaluation des primates africains, attirant surtout l’attention sur les lémuriens, endémiques de Madagascar.

« Changer radicalement »

Ainsi, 103 des 107 espèces de lémuriens sont menacés, « principalement en raison de la déforestation et de la chasse », et 33 d’entre eux sont en danger critique, dernière catégorie avant l’extinction.

Sans les importants efforts humains et financiers déployés pour sa conservation (aires protégées, reforestation, écotourisme, etc.) certaines, comme le lépilémur du Sahafary « seraient sans doute déjà éteintes », note même Russ Mittermeier, spécialiste des primates à l’UICN.

Mais cela n’a toutefois pas empêché 13 espèces de lémuriens de passer dans la catégorie « en danger critique », comme le sifaka et le microcèbe mignon, plus petit primate du monde, tous deux victimes de la destruction de leur habitat par l’agriculture sur brûlis et l’exploitation forestière.

Dans le reste de l’Afrique, plus de la moitié des espèces de primates (54 sur 103) sont menacées, comme le colobe à longs poils, qui est désormais en danger critique.

Cela montre « que Homo sapiens doit changer radicalement sa relation avec les autres primates et avec la nature dans son ensemble », a souligné Grethel Aguilar, directrice générale par intérim de l’UICN, dont le congrès qui devait se tenir à Marseille en juin a été reporté en janvier 2021 à cause du Covid-19.

Le Monde avec AFP

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