Il avait chassé et mangé une marmotte. Un Mongol de 15 ans est mort de la peste bubonique. Sa contamination avait été signalée aux autorités le 6 juillet.
«Nous avons mis en quarantaine les 15 premières personnes qui sont entrées en contact avec le défunt et ces 15 personnes se voient administrer un traitement à base d'antibiotiques», a expliqué devant la presse Narangerel Dorj, qui est à la tête du département des relations publiques du ministère de la Santé. Au moins deux autres cas ont été découverts en Mongolie. En Chine, c’est un berger qui avait été infecté il y a deux semaines.
L’inquiétude grandit également en Russie, où les autorités ont annoncé la semaine dernière avoir entamé une campagne de dépistage de cette maladie auprès de rongeurs en Bouriatie, une région frontalière de la Mongolie.
Dans un contexte sanitaire mondial tendu en raison de la pandémie de coronavirus, l’OMS suit avec attention l’évolution de cas de peste bubonique. Pour elle, il n’existe pour l’heure pas de menace élevée.
La peste bubonique est une infection bactérienne qui touche essentiellement les animaux. Les puces peuvent devenir porteuses de peste bubonique après avoir piqué un rat ou un rongeur contaminé. Elles sont alors susceptibles de transmettre cette maladie à des êtres humains.
Soignée à temps, la maladie, véhiculée par la bactérie Yersinia pestis, peut se traiter par antibiotique. Mais sa forme pulmonaire, transmise par la toux, peut être fatale en une journée.