«Le non-respect de cette mesure pourrait être susceptible, comme c’est le cas dans les autres lieux où le port du masque est obligatoire, notamment les transports, d’une contravention de 4e classe», qui est assortie d’une amende forfaitaire de 135 euros, détaille la DGS.
«Signaux faibles» de reprise de l’épidémie
Les salles de réunions et de spectacle, cinémas, restaurants, hôtels, salles de jeux, établissements d’enseignement, centre de vacances, bibliothèques, lieux de culte, établissements sportifs couverts, musées, gares et aéroports étaient déjà concernés «parfois avec des règles spécifiques», rappelle-t-elle.
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Le président Emmanuel Macron avait annoncé le 14 juillet que l’obligation de porter un masque entrerait en vigueur le 1er août, mais la date a été rapidement avancée, face aux critiques des médecins qui alertent sur des «signaux faibles» de reprise de l’épidémie et le relâchement des mesures barrière.
«La vigilance de tous est plus que jamais nécessaire»
«La situation sanitaire en France (hors Mayotte et la Guyane qui subissent toujours la première vague), après plusieurs semaines de recul puis de stabilisation de l’épidémie, montre des signaux d’une détérioration légère, mais encore incertaine», résume la DGS. «La vigilance de tous est plus que jamais nécessaire pour éviter un rebond épidémique», ajoute-t-elle.
Autre facteur qui justifie cette décision : les «incertitudes» sur la transmission du virus dans l’air. Le sujet «a fait l’objet le 6 juillet d’une lettre à l’OMS signée par 239 scientifiques issus de 32 pays, qui ont notamment fait part de leurs observations sur la fréquence des contaminations et des clusters en milieu clos, particulièrement en cas de brassage d’air, et même en l’absence de projection directe», indique la DGS.