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Une centaine de kangourous sauvages en liberté à Rambouillet !

Par Colombe

Eh non, pas besoin d’aller en Australie pour voir des kangourous ! Il y a de cela une quarantaine d’années maintenant, une dizaine d’entre eux se sont échappés de la réserve zoologique du château de Sauvage, située à Émancé dans les Yvelines… pour s’installer à Rambouillet.

Et encore aujourd’hui, ils s’épanouissent bien et ont même été rejoints par d’autres marsupiaux : en effet, après cette première aventure dans les années 1970, d’autres kangourous se sont fait la belle à leur tour au début des années 2000, profitant des dégâts sur les clôtures lors de la violente tempête de 1999. Ces deux fugues les ont à chaque fois conduit dans la forêt de Rambouillet, qui leur offre tout ce dont ils ont besoin : feuilles, fruits, bourgeons et surtout calme !

Depuis que ces petits groupes de rebelles ont élu domicile dans le domaine, on estime à une centaine le nombre de kangourous présents à Rambouillet. Il est cependant très difficile de donner un chiffre exact tant ces mammifères exotiques sont discrets.

Rambouillet, la nouvelle Tasmanie

Cette espèce de kangourou, que l’on appelle les wallabies, sont des kangourous miniatures ne dépassant pas le mètre de haut. Ils vivent entre 12 et 15 ans et se sont donc reproduits dans la forêt. Ils vivent aujourd’hui dans un petit rayon de 3 kilomètres.

Revenus à leur état sauvage, ils ont trouvé un endroit paradisiaque pour évoluer en toute sérénité : ils n’ont pas de prédateur, que ce soit l’animal ou l’homme. En effet, situation unique en France, les kangourous n’ont aucun statut, ils ne sont ni protégés, ni domestiqués, ni nuisibles ni chassés (même si leur viande est, dans les faits, comestible…).

Vous avez peu de risque de les croiser – sauf par chance extrême – car le wallaby est un animal solitaire qui ne s’approche pas à moins de 50 mètres des hommes, mais surtout qui dort…la journée ! Ceci étant dit, plusieurs accidents sont survenus depuis leur liberté. Un des kangourous a d’ailleurs fait des siennes il y a 3 ans, lorsqu’il a traversé, à l’heure de pointe, les voies de la ligne N du Transilien, au niveau du Perray-en-Yvelines !

Nul besoin de vous pincer la joue ou de vous frotter les yeux si, par hasard, vous apercevez un kangourou, maintenant vous savez !

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