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Les Écossais penchent en faveur de l’indépendance depuis l’épidémie

La première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, le 27 juillet, lors de sa visite à l’hôpital de campagne, le NHS Louisa Jordan, à Glasgow. ANDREW MILLIGAN/AFP

La première ministre Nicola Surgeon a mieux géré la crise du Covid que Boris Johnson.

Londres

Alors que Boris Johnson se dit depuis quelques jours «extrêmement inquiet» de voir une «seconde vague» de coronavirus déferler sur le Royaume-Uni en provenance du continent européen, à Édimbourg, Nicola Sturgeon applique sans ciller une stratégie destinée à mettre fin à la propagation du coronavirus en Écosse. À la victimisation, la leader du gouvernement écossais préfère le principe de responsabilité.

En nombre de morts, le bilan du Covid-19 au nord du mur d’Hadrien est proportionnellement presque aussi sévère qu’en Angleterre. Selon les derniers chiffres publics, au 26 juillet, le virus avait fait 4201 victimes. Rapporté aux 5,5 millions d’habitants que compte l’Écosse, le chiffre est élevé. Cependant, depuis deux semaines, les autorités écossaises n’ont eu à déplorer aucun mort. Le contraste avec l’Angleterre est saisissant: sur la même période, environ 650 Anglais sont décédés du Covid-19.

Derrière ces deux trajectoires différentes se cachent deux stratégies également très distinctes

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84 commentaires
  • Daniel MICOTTI

    le

    Je suis pour le retour de l’Écosse dans l'UE...Ils avaient voté à 62% contre le le Brexit en 2016. Ils ont le pétrole...et le whisky. Je voudrais bien voir la tête des anglais le jour où il seraient taxés de 15% sur chaque bouteille...

  • lulu008

    le

    Venez, cessez cette subordination aux Anglais.....

  • Montabo

    le

    Bienvenue en Europe à un pays qui pourra rejoindre le club des pays radins. Combien nous faudra t'il encore allonger pour le nouvel entrant après les ristournes accordées aux autres sur notre participation suite au départ des anglais ? Il me semble bien que les allemands paraphrasant un lieutenant français à la bataille de Fontenoy nous ont fait savoir : " messieurs les français , payez les premiers".

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